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Journal des Mines (1794-95, volume 2)

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dispendieux et 'pénible de le tirer eu haut à force de bras, du fonds des., puits jusqu'à la galerie supérieure pour le voiturer ensuite sur des brouettes au laboratoire actuel. Ce laboratoire-ne servira plus que pour la distillation des matières que l'on extraira dans les. massifs existans entre la galerie supérieure et rinférieure. En exploitant les filons, on a soin, autant Traitementdu

minerai pour :que cela se peut faite, de séparer le minerai en extraire te sur le champ et dans les fosses meure, des déblais auquels «il est nide. Ceux-ci servent à remblayer les endroits excavés, et le minerai est transporté au jour.. Celui qui consiste en pierres est cassé dans la casserie , en morceaux: de la grosseur d'une noix, par de petits garçons qui sont sous la surveillance d'un chef. Les fragmens qui ne présentent aucun indice

de cinabre sont iems au rebut ; les autres

sont transportés au magasin du laboratoire. Pour qu'un minerai puisse se traiter au feu, sinon avec avantage ,: du moins sans perte, il faut qu'il contienne' au moins deux onces 5 gros de mercure au quintal. Construction

Les cornues dont on se sert au Potzberg

dttfourucau. pour l'extraction du mercure de ces mines

sont en fonte- de fer; elles durent huit à,quinze mois., plus ou moins, suivant la qualité de la fonte ; elles ont trois pieds. de longueur y compris le col qui a un pied ; leur plus grana

diamètre est de treize pouces , et le col a cinq pouces d'ouverture. On en place deux

rangs à chaque côté du fourneau, et les supérieures reposent sur les inférieures, de :ma-

niôre qu'une des cornues sup&7ent.eÉCtônjours pour support le ventre de deux cornues ultérieures. Ainsi quand il y a- trente cornuee dans un .fourneau , comme dans celui de ..Drev-Koenigs-ïug , le premier rang de cheque côté est de huit cornues, et l'autre au-dessus de sept. Chaque cornue du rang inférieur est soutenue par un pilier fait en brique, d'un pied de hauteur au-dessus de la grille ou du foyer. La grille est placée à 20 pouces au-dessus

du sol du cendrier qui, lui-même, a quinzè pouces de largeur. On laisse tantôt pins, tantôt moins d'espacé entre les fonds des cornues. Au Potzberg elles se touchent ; niais à Landsberg il y a un in-

tervalle d'un pied. Quand cet espace est

petit, il faut ouvrir le mur du flanc pour pouyoir y passer les cornues quand on a besoin d'en changer; mais quand cet intervalle est

rand, on peut faire cette opération dari,'

l'intérieur du fourneau pourvu qu'il soit assez froid pour qu'un ouvrier puisse v entrer. Il est cependant à croire que le fourneau dans Ce dernier cas, doit consumer plus de combustible que dans le premier. Un fourneau destiné à contenir trente cornues , comme celui de Potzberg , doit avoir en oeuvre dix pieds six pouces de long, sur quatre pieds deux pouces de largeur, et trois pieds six pouces de hauteur-air-dessus de la grille, non compris la voussure de la voûte 'qui est d'environ six. poaces. Pour les culées de la voûte, on se sert de deux pièces de fonte de fer qui vont d'une extrémité -à l'autre du,