Journal des Mines (1794-95, volume 2)
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( 92 ) fort pauvre, et dans ce momentil ne donne
que des indices de cinabre sans suite. Ce filon se dirige sur onze heures avec une inclinaison de .72 degrés à l'ouest; son épaisseur est com munément d'un pied, et it a pour &aligne les substances que j'ai décrites plus haut ; il est croisé par un autre filon dans la direction de
2 heures 4 huitièmes , sur une inclinaison de 45 à 5o degrés à l'ouest. Qn donne à -ce dernier filonle nom defiton blanc, à cause qu'il a pour gangue de la terre argilleuse et une pierre magnésienne, Tune et l'autre de couleur blanche. C'est principalement autour de la croisée de ces deux filons que le minerai a été -trouvé , d'où il s'est étendu tant au nord. qu'au. midi, environ 68 toises sur le pemier-filon Mais
celui qu'on noturne filon blanc n'en a donné que fort peu. Corinne la ligne d'intersection se plonge vers le nord ,-.1a; colonne de mine-
,
rai l'a suivi , de sorte que l'on trouve ce
dernier beaucoup plus .au- nord dans les travaux qui sont établis dans la profondeur, que
dans les endroits où il s'est trouvé au jour.
- Manières
ancienne nouvelle
traiter le nerai.
Anciennement on laVoit le minerai, de meret curé à Wolfstein, avant de. le distiller ; mâis de la perte énorme en cinabre qui en. résuitoit a fan adopter, depuis 1756 , le procédé qui y est encore en usage', qu'on suit dans les exploitations du Potzberg , du Landsberg et du Steihlberg ,
et qui consiste à distiller dans
des cornues de fer le minerai tel qu'il sort des mines , après avoir été cassé et trié autant
( 23 ) qu'il est possible , ainsi que je l'ai décrit dans mon rapport sur les mines du Potzberg. A Obermoschel , le premier yentose dé l'an troisième de la République française.
SCTiREIBER. Les mines de 11.1cersehfeldt et de Stein-Boc- Antresmincs ken.heim ; dans le baillige d'Alzev,, dépendant .de mercure de Palatinat et celles &Munster:Appeli dans le dans le Do". Rhingraviat, sont situées à l'extrémité de la chat. nersberg.
ne du Donnersberg, qui s'abaisse peu-à peu et se perd entièrement de ce ,coté. Aux environs de Mi d, Mcerschfeldt , les collines sont pour la plupart Mrschféldr.
fertiles et cultivées ; rien à l'extérieur n'annonce de dépôts métalliques, et la surface de 'la 'terre est aussi riche que; ses entrailles. A l'intérieur , dans un rocher formé de grès de spath et de terre calcaire, une terre argilleuse assez dure présente un minerai compacte et d'un rouge foncé, qui donne plus de la moitié de son poids de mercure. On y trouye aussi de la pyrite jaune, des gouttes de mer-
cure coulant, et des cristaux de ce métal
transparens et d'un beau rouge. Quelquefois il
y est mêlé à de la galène en cubes. On tire du puits, dit Charles-Théodore et Elisabethdeus:. sortes de mines de mercure, l'une solide
et riche, qu'on nomme mine de séparation (Scheide-ertz), l'autre rairze de Bocard , n'est qu'une pierre tendre contenant de petites veines ou de petits points. de cinabre.
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