Journal des Mines (1794-95, volume 2)
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( 28 ) les communes de Genest , Vains, Murée et Courtils.
DisTiocT DE
Les richesses minéralogiques du district de St-Lô , sont mieux connues que celles des
deux districts précédens , et c'est principalement à la résidence que les citoyens Duhamel y ont fait, que cette cônnoissance .est
Ces citoyens ont tourné leur première -art). tention vers les mines de houille. Ayant appris qu'il avoit été fait-, il y a environ quarante ans dans la commune de Moon , canton de St-Clair, quelques recherches pour trouver de ce combustible ; ils ont .visité les divers endroits où ces recherches ont été faites. La plus considérable avoit eu lieu à environ Go toises, et au couchant de réglise,sur la rive gauche de la rivièred'Elle,au sud-ouest et à environ 15o toises d'une bergerie
Recherches
de houilles -Moon.
située au bas du champ de la Foucherie. Suivant les renseignernens qui leur furent donnés par un mineur, qui avoit travaillé lui-même à cette fouille , elle avoit été entreprise vers
l'année 1759, par le directeur des mines deLitry ; les travaux ont consisté en un puits de 120 pieds, perpendiculaire , et en un bure de même profondeur .1 au fond duquel il fut fait un trou de sonde de Go pieds. La pro-
fondeur totale à laquelle on atteignit, fut donc, suivant cet ouvrier, de 3oo pieds. On trou-
va dans le puits' au jour, des schistes et des
grès ; à 20 pieds au-dessous de l'orifice du bure, on coupa une petite veine de très - bonne houille, d'un pouce environ d'épaisseur ; elle s'inclinoit vers l'est. Les deblais présentent en
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effet des grès , des schistes et quelques fragmens de houille. Dans le voisinage et surie plateau d'un c6teau, Terre àPolic.K. on extrait depuis long temps, pour l'usage des potiers, de la glaise presque pure , très tenace et d'un bleu noirâtre, formant une couche de io 12pieds , et dont le fond pose sur un gravier calcaire et sensiblement parallèle à la surface du terrein. Cette glaise laisse souvent entrevoir des points charbonneux, mais où l'on des fibres ligneuses en les examinant detrouve près ; on connoit même l'espèce de bois auquel ce ,charbon a pu appartenir, et qui parott être du châtaignier. 11 y a lieu de présumer que ces points ne sont que du charbon fossile provenant de bois enfouis dans la terre etltérés par l'acide sulfurique. Les ouvriers disent trouver assez fréquemment, -dans cette glaise, des branches et de petits troncs d'arbres
- charbonnés. Les
CC. Duhamel pensent que ce banc de glaise n'a pas une origine aussi autres bancs ou couches du ancienne que les pays, ét quelle est peut être due à une inondation locale occasionnée par quelque qui suspendu le cours desaitérissemene rivières d'Elle etaura de Vire, et en aura pu faire gonfler les eau*. Il n'en, est pas moins qu'il existe des couche de véritableprobable houille dans ce pays divers indices concourent à le faire croire ; leS -cailloux roulés qu'on y voit abondamment dans la terre végetale , les schiees et les grès qu'on trouve au-dessous, enfin, les pierres calcaires environna7ntes
- tous caractères qui
'appartiennent aux terreins à contenir de la houille. secondaires propres