Journal des Mines (1794-95, volume 2)
Page : Image 18
Révision de 30 janv. 2015 05:31:38, edited by Anonymes
35))-
t4)
sions , déjà trop fortes pour ,un puits clestinà
chiite. de l'étatliment ; le second, de pou-
voir incomnioder leS employés à:là:fonderie , en leur procurant tous les maux qUe peut occasionner l&rnercure lorsqu'il est pris .à forte doSe..
Quoi qu'il en soit du premier inconvénient, il ne parolt pas, d'après ce que l'on a dit aux teurs du mémoire, et d'après les échantillons de minerai qu'ils ont été assez heureux. pour rencontrer, qu'il ait été jamais bien riche en mercure; ainsi, en supposant les filons suivis et puissans , il falloit encore dans les employés de la compagnie, po ur permettrede se soutenir beaucoup d'or&el,, d'intellig,ericê de connoissauces et d'écoriinnie ; et si l'on en croit les gens da pays , ilSn'avoient-aucune de ces qualités ; tandis que les chefs étoient à s'amuser, les ouvriers étoient au cabaret ; ainsi , soit par un défaut d'administration seulement , soit encore par des -Circonstances naturelles , cet
établissement fat , abandonné dans l'année 172, an bout de douze ans de travaux , et
après une perte. de plus de (i00000 livres pour La compagnie.
La troisième époque de l'exploitation des mines de la Chapelle- en - Juger , ne date que, de six Ou sept ans. Elle est dne à la compagnie des Mines du Plessis , sous les ordres
du citoyen Bunel. Il choisit , pour l'emplacement de ses travaux , un petit pré, situé à So ou ioo toises , et à l'est - nord-est , de -la maison du citoyen Tallery ; là, il fit foncer un puits de 9 pieds de long sur environ 7 de
largeur, en dedans des
bois. Ces
dimen-.
à recevoir une machine à molette , sont
-
n i in ent trop grandes pour un puits qui ne peut être regardé que comme une recherche ,puisavoit non,seulement aucune certitude de trouver du minerai dans cet endroit , niais
encore aucune probabilité , n'y ayant aux environs aucun indice de filon. Aussi ce puits a -t-.il ca le sort qu'il devoit avoir; au bout de 6o pieds il ne présentaffle des schistes rougeâtres, semblables à ceux que fournirent les premiers pieds. Les eaux devinrent considérables.; n'étant point extraites la nuit, On perdoit. le jour beaucoup de temps à les épuiser la compagnie se lassa, et.
la la Ch apelle-
en Inger fut une troisième Pois abandonnée. Ln puits, dont on voit-encore cinq crois lires , n'est pas. reconiblé-,; la. surface de l'eau qui le remplit est 4,ngp._ quinze pieds de son orifice. Les la, Chapelle-en-Juger , livrées trois fois à. 1Jpexpérience , sont un exemple
gérai et vrai'du sort qui est larrivé jusqu'à
ce, jour- à presgne toutes les mines métalliques enTrarice ;, les.dépenses de ces établissemens sont si grandes ,-les erreurs , soit dans l'exploitation-, soit dans les procédés métallurgiques sont Si faciles à commettre , ne faut pas être étenné de leur chûte ; aussi peut-on dire qu'il ri' y guère .que ceux qui sont entière-.
ment favorisés de la ,nature qui réussissent.
Celtii la Chapelle nous paroi t avoir eu à lutter .ço,ilt_re,'des obstacles ,naturels , tels que le
peu, derichesse des .matiffies , peut-être leur petite ;quantité et leur pe1.1. de suite, et enfin C2