Journal des Mines (1794-95, volume 2)
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( 38 ) exacte, de la part de quelqu'un detrès pourra rendre cet établissement important utile à la nation et très-glorieux pour elle ; il pourra même devenir productif. Pour en.tirer tout l'avantage possible , il seroit peut-être prudent , avant de se livrer à une grande expleitation , d'avoir découvert de
la houille dans le pays ; elle servirait à alimenter la machine à feu qui consume beaucoup de combustible; elle serviroit encore à la fonderie , ce qui épargneroit beaucoup de bois, qui est déjà très -rare et très - cher. D'ici à ce temps , on pourrait faire les recherches que nous avons indiquées plus haut ; pourroit même en faire d'autres ; le pays est
plein d'affleuremens de filons qui méritent
d'être sondés. La route de Saint-Lô à la Chapelle en présente peut-être plus de vingt. Soit parmi ceuxlà , soit ailleurs , il est probable qu'on en dé. couvriroit qui fourniroient un minerai plus riche en mercure que ceux exploités ou peut - être même des substances d'une autre nature. Le terrent où est la mine de mercure de la Chapelle est un schiste rouge fort terreux. La gangue des filons est un quartz ordinairement très-tendre et une argille blanche, dans laquelle
-ou trouve le quartz -par fragmens plus ou moins rapprochés. Le quartz renferme souvent de petits points de pyrite ferrugineuse
fargille contient des morceaux dé marcassite composées d'une multitude de Petits cubes on de rayons divetens; ce sont ces marcassites
qui contiennent le cinabre;;-, niais il est en si petite quantité , que les échantillons que le C. Duhamel a rencontré sur les lieux, n'ont pu
en fournir dans les petits essais qu'il a fait, en brûlant ces matières, et en absorbant le soufre par le moyen de la limaille de fer.' Les filons de la Chapelle - en - juger sont par rognons et ne s'enfoncent guères - audelà de deux cent pieds. Ils sont d'autant plus riches en minerai qu'ils sont plus près du jour. ( Lettre du C. Duikgrizel , fils, au
C. Gilet. )
Le C. Schreiber,, insPecteur des mines , remis au cabinet de la maison d'instruction les échantillons suivans provenans de ces anciens travaux. 1.0. Rocher stéatiteux , quartzeux et ferrugi-
neux, un peu verdâtre , dont la cassure est
grenue. Cette substance exhale une forte odeur .dargille quand on souffle dessus. Le citoyen Schreiber, croit y avoir remarqué des parties un peu attirables à l'aimant.. M. de Saussure, dit-il, l'appelleroit peut-être pierre de corne. Un échantillon plus .argilleux que le précédent, traversé de veines de quartz blanc et gris avec de la stéatite blanche. Ce morceau est tiré des déblais dès anciens travaux abandonnés depuis environ 5o ans il doit, provenir du fond de ces travaux , qu'on dit avoir été portés à la profondeur de 2 oo 3.. Pyrites martiales provenant des mêmes' .
travaux: On a dit au C. Schreiber que ces
pyrites étaient souvent entremêlées de cinabre, qu'elles se trouvaient par couches, et que le>
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