Journal des Mines (1794-95, volume 2)
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rochers qui &Oient à l'entour étoient traversés par de peqtès veines de cinabre. If
1-
4.. Un petit échantillon de pyri[e jaune
sulfureuse, ott l'on 'apperçoit un peu de cia-iabre. Le 'Ening-Piast, en creusant dans
line ancienne halde
,
s'en est procuré des
échantillons, Oit le cinabre est treS abondant. 11; rie reste pluS" d'autres n'aces de cette exploilation què lé nouveau puits de 45 pieds de profondeur , plein d'eau et qui com-
mence à s'ébouler. Il a été creusé, il y a 5 ans , par le citoyen Bunel , dans un rocher ferrugineux, traversé par des veines de quartz;
on n'y a trouvé aucun indice de cinabre ni
.apparence de filcens. Tous les autres puits sont
comblés net à la place de l'ancienne fonderie voit'un pré fort productif. Én pariant dé la ferme de la Hervière pour Tilons de (put?, ii-411.er joindre la grande roule de Coutances E'ssar'ce de' on trouve dans le:chemin , et près'de la ferme B""e". de 2-un très joli filon de quartz blanc , contenant montabeau.
-quelques grains n'è'minerai de cuivre décomposé. Sa larget est,de 6 à 7 pieds. Il existe encofe phis prés de la ferme d'autres petites veines de qnartz blanc et doux , màis
-
on n'y apper;:oi,i'pas de substance m-étallique.
Le chemin gni part de Tessy pour aller à
'Croix-à--la -Main., est traversé aussi à un quart krie lieue du bourg par plusieurs filons de quartz
qui paroissent bien réglés. Les citoyens Du-harrrel les jugent d'autant pins dignes d'atten =tien , que leur position dans les montagnes ioe -très avantass;euse pour faire. des paieries etCiitnem 'et- que ICS ri nere5 qui coulent -
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auprès faciliteroient 'l'établissement des machines hydrauliques pour l'épuisement des eaux
souterraines, et celui des usines nécessaires pour les divers procédés de la fonte. Ces diffé.rens filons se trouvent à la naissance de a
chaine de montagnes, appeliée les Buttes de Montcibeau , qui a plusieurs lieues de long, et ou l'on peut se promette des découvertes intéressantes , lorsqu'elles seront visitées aved l'attention qu'elles méritent. Le terrain de Saint-Lô et de tous ses environs est d'un schiste plus ou moins feuilleté, plus ou moins terreux. Les côteaux appellés les Tii-gnettes , une partie de celui du bois _de
Moncoq et plusieurs autres , offrent des roches feuille,.ées, propres à etre divisées et converties eu ardoises ; il en existe plusieurs carrières en
exploitation ; deux entt'autres , à 4 de lieue environ de Saint-Lô dans là commune de la Barre. Les bancs d'ardoise sont disposés par lits inelinés d'environ 8o degrés. Leur épaisseur varie depuis quelques lignes jusqu'à plusieurs pouces. On les détache à l'aide de pics, de coins et de masses, et on les enlève au jour par un treuil. Les ardoises sont ensuite refendues , et classées suivant leur degré de finesse.
Les dimensions de ces ardoises varient à l'infini. On a la mauvaise habitude de donner à chaque morceau, les dimensions qu'il peut avoir, au lieu de les rapporter tous, comme à Angers , à une longueur et à une largeur uniforme. lien résulte que les toits, au lieu d'offrir des lignes droites qui se cioiserit , n'offrent qu'un désordre général; et si l'on veut donner
Ardoisières.