Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1794-95, volume 2)

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à ces ardoises une largeur à-peu-près égale , le déchet qu'on éprouve est strès-considérable. L'ardoise qu'on tire de ces carrières a ordinairement un côté plus uni que l'autre. Sa cou-

bois, en le faisant servir à la calcination de ces pierres. Mais la houille est le Véritable com-

leur est moins foncée que celle de fardo;se d'Angers. Son épaisseur est un peu plus forte. Mais son principal défaut est d'être traversée de veinules qui en. diminuent la solidité. Les citoyens Duhamel pensent néanmoins. quela prs7rnière qualité d'ardoises de Saint Lô peut équivaloir à la seconde qualité de celles d'Angers. Mais comme celles d'Angers méme -

ne commencent à devenir bonnes qu'à 8o pieds de profondeur, on peut espérer que la

qualité de celle de Saint - Lô gagnera de même , à mesure que les carrières deviendront plus profondes. L'utilité de l'ardoise et sa rareté dans la République, font désirer que le

gouvernement s'occupe des moyens d'activer et de perfectionner l'exploitation des ardoisières du département de la Manche. Pierres cal-

Ce d:strict a des carrières abondantes de

pierres calcaires, près de Saint-Fremond , et

dans les communes d'Aiglande , Cavigni , Bahaie et Mesnil-Durand. La plus solide sert aux cons-

tructions la moins pure, après avoir été calcinée, sert d'engrais pour les terres. Cet engrais est si estimé dans le pays, qu'on. en va cher-

cher à plus de douze lieues de distance , et

méme par des chemins de traverse impraticables, avec des voitures attelées de dix à douze chevaux ou boeufs:' Les propriétaires des taillis éloignés des villes

et de & autres débouchés, tirent parti de leurs

bustible qui convient pour cette opération et l'agriculture du Cotentin est particulièrement intéressée, par cette raison , an succès des recherches qui ont été tentées pour en

trouver dans ce département. On fait de la poterie en deux endroits rie ce district, à la Chapelle - en -Juger et à Moon. La première est connue sous le nom de poterie grise ; l'autre sous celui de poterie rouge ; elles

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sont quelquefois vernissées l'une et l'autre. Toutes deux sont cuites avec du, bois. La con-

sommation en est considérable. Nous avons décrit, p. 29, le côteau d'où, l'on extrait la terre qui sert pour la poterie de Moon. Chapelle - en - juger a déjà été eitée dans ce mémoire pour. sa mine de mercure: On y fait aussi des briques de toutes grandeurs , et des carreaux de différens modèles ; niais cette branche d'industrie aura peine à se soutenir, à cause de la rareté du bois , si l'on ne parvient promptement à découvrir, de la houille dans ce pays. C'est ainsi que l'édifice de la prospérité

publique se compose d'un grand nonihre de matériaux différens , qui , liés plus ou moins immédiatement , s'étayent tous réciproquement, et concourent fi'sa DISTRICT DE Le C. Tuboeuf fit faire, il y a Io à 12 ans, co,,Es. des recherches dans la commune de Saussay Re,herche de pour trouver de la houille. Il les plaça à 20 b(milk dansia toises environ et au-dessous de la vanne de l'é- """""' de tang qui fournit de l'eau au moulin Mord l soanussdacY sur le. côté gauche de son déchargeoir. Cet tssc.