Journal des Mines (1794-95, volume 2)
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couvrir , ils s'en servent toujours ; avec elle ils voet jusqu'à (ioo pieds- de profondeur ;. pourquoi ne suivrions nous pas leur exemple en cela , puisque qu'une si longue suite. d'ex? périences en a démontré On commeneoit dans l'ancien régime à reconnoltre cette vérité. Plusieurs e-énerelités s'étoient procurées des, sondes, mais: elles restoient à se rouiller dans quelques magasins; que chaque départequ'eu les multiplie sacrifie par. an une ment ait la sienne, recherche des mines de sonie modique à la houilles avec l'outil intéressant- dont nous parlons ;
et bientôt la France ne craindra
plus de manquer de bois ; bientôt ses manufactures , ses bouche 's à feu seront décuples ; pendant ce temps , les terreins ingrats et en friche seroet planta en bois , et nous laisserons à nos neveux des resseurces que .
nos pères , trop peu économes ,. nous avaient.' enlevées. Il y a quatre ans , une sonde, c'est à-dire les euilliefs, les ciseaux , les écroux, et les vis terminées par ,une tige de fer d'un pied de longtieur, à laquelle on seule par la suite une barre' pins ou ni ows longue de mêMe seur, , con-toit à Paris chez les citoyens Perier-H
1 2 à i5oo livresqn elle cente maintenant (an 2) le double, meule le triple ,:c'est encore
objet de peu de conséquence quant l'utPité qu'on peut en retirer."
cmiee, de mi pierra (;hauK, piertcsde taille
à
Des carrieres importantes sont situées dans et mati)" de la commune de Regnevilie , à trois lieues et au Regrcile et sud-ouest de Coutance , à environ trois quarts dc Montmardo
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de lieue, et au levant du ci-devant cluitean de Regneville et dans celle de rvIontmartin. Elles appartiennent à divers particuliers dans les terrains desquels elles sont situées
leur nature est un spath calcaire grisa4.tre compact et très-pesant ; il est souvent tra-
versé par des veinules d'un autre spath blanc. Les différens lits de cette roche n'ont la mente qualité , et ne sont pas, d'aprèspas cela, propres aux mêmes usages. Les plus près de la surface de la terre servent à faire de la chaux ; qui s'en fait est Considérable; on en embarque pour la très transporter jusque dans la ci-devant Bretagne , qui ( chose assez extraordinaire ) en est entièrement privée: les seconds lits sont exploités pour faire des encoignures de portes et de fenêtres , et enfin, tout ce que l'on appelle pierre-de-taille : ils sont très-propres à cet usage , en ce qu'ils
n'éclatent point à la gelée
,
que leur grain
est assez fin, et que les ouvriers les travaillent aisément; on taille ordinairement ces pierres sur la carrière, et on leur donne toutes les dimensions convenables à l'emploi _qu'on en veut faire ; leurs débris sont jettes parmi celles destinées à être cuites. Les lits les plus bas qu'on exploite il y en a encore bien d'autres d'inconnus en( dessous ) sont toujours plus beaux ; ils sont quelquefois employés par des marbriers et vendus sous différentes formes, comme marbre de Regneville. Les CC. Duhamel ont vu quelques-uns de ces morceaux polis , produire un effet assez 'agréable. Il ne doutent J'aura. de Mines, Germinal, an 3.