Journal des Mines (1794-95, volume 2)
Page : Image 31
Révision de 14 janv. 2015 00:03:18, edited by Anonymes
vaporant au soleil, ajoute à la salure de ce sable.
Lorsque les eaux ont disparu, et que le sable n'est plus que légèrement humecté, on enelaboure la surface, et l'on forme
(Los, cette couche de sable des sillons de à.,2.o pouces de largeur, séparés .par des
élévations en dos d'âne qui peuvent avoir .dix...pouces à leur basé; sur six erreiron de hauteur. ,On a soin de disposer ces sillons de manière que les rayons qui les séparent se, présentent ,bien an soleil, et on.retourne ainsi le sable plusieurs- fois par jour ,' pour hâter la dessication. On reconnolt. quelle
( 6/ ,) faciliter le lavage. Il est bon de repasser deux fois l'eau sur les cuves, pour qu'elle a.pproche plus de la saturation. On peut aussi placer au-dessus d'une Citerne , six ou huit auges qu'on remplit de sable chargé de sel. On passe dans ces auges, à plusieurs reprises et jusqu'à saturation, l'eau de la nier que la.
citerne contient, et qui y retourne par des tuyaux. Après s'eue chargée de sel, l'eau s'échappe par une goulotte dans ,un canal qui la conduit dans une ou plusieurs barriques , faisant fonction de réservoirs, et placées convenablement dans l'attelier d'évaporation. Les sables lessivés sont un fort bon
engrais pour les terres qui sont à portée de
est suffisamment. aVancée, quand .la surface commence à s'effieurir, Alors un rabut, prou mené: par un cheval rassemble le sable en suivant tas plus . ou moins considérables
les recevoir.
rabot an, moyen d'uu.. manche sur , lequel il pose constamment laumain. -On sent que ces derentes opératiOns exigent -un temps
- sur trois, quatre ou six pouces de profondeur.
Chaque salinier eu emploie ait moins trois à la fois ; quelques-uns même en ont quatre. Ces chaudières sont établies à côté l'une de l'autre, à huit ou neuf pouces de terre. Elles
que le conducteur soulève ou enfonce le bien sec.
Le sable ainsi séché, est déposé ensuite sous des hangards , à l'abri de la pluie et de toute infiltration d'eau douce. On continue à l'y ,amasser pendant les grandes chaleurs pour le lessiver ensuite pendant la mauvaise saison.
L'été étant fini, on amène l'eau de la mer, au moyen d'une écluse, dans un réservoir pratiqué près de la cuve à lessiver. On remplit celle-ci de sable ; on y introduit l'eau,
et on agite le sable avec une pelle pour en
Les chaudières ou évaporatoires nti l'on verse les eaux de lessive , sont en plomb, et ont trois pieds et demi environ en quarré,
ont chacune, un tisar ou foyer particulier.
-On les chauffe avec de la billette ou du bois de corde refendu, ou avec de menus fagots. Il faut qu'il y ait toujours un feu clair sous la chaudière. Deux heures d'un feu soutenu suffisent pour évaporer les eaux des trois plombs. Le sel qui en provient peut remplir un boisseau pesant 5o livres. Un salinier qui
a trois plombs continuellement en activité, consomme près de 5o cordes de bois dans son hiver.