Journal des Mines (1794-95, volume 2)
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( 62 ) Le sel qui provient de ce travail est blanc, parce que la lixivation le purge de toute
partie étrangère ; il est d'un grain assez menu,
iQirce que la cristallisation a été brusqin'e on lui donne dans le pays le nom de menu sel , par opposition au sel en gros cubes 0 qui se forme dans les marais salaris, par évaporation spontanée, et une critallisation lente. Le boisseau de sel de bouillon , contoit à
5!F
,
Cherboug neuf francs, et celni de sel gris 7 francs,: en 783. Ce dernier étoit donc meilleur marché, et comme en outre il est moins âcre et moins déliquescent, il y avoit des puissans motifs pour introduire en connebànde dans le Cotentin du set de rnarais salmis au lieu de sel de Bouillon. La qualité des sels .dépend en partie de celle clés sables, ( t varie par cette raison de commune à comMune; niais elle dépend encore plus de la manière d'opérer dans la
cuisson.. On diminue beaucoup de leur âcreté
et de leur aptitude à nvirer l'humidité
de
lorsqu'au lieu d'évaporer l'eau jusqu'à siccité, on retire le sel des qu'il a acquis la
- Fair
,
consistance d'une ilte molie , pour le faire éï.,,outer dans des paniers à cuire voie , ou sur des
claies.
Les muriates de
eharix
et de magnésie , tenus en dissolution dans
leau mère, sécurient peu à peu, et se cris s,ude. de Varech.
tallisent au-dessous des paniers ; ils sont en font usage. achetés par les tanneurs , Les fucus connus sous le nom de Tangue et: de Varech, Sar ou Goeinfee sont un Ue3 richesses du Cotentin., On éserve pour l'a-
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griculture ceux que la mer arrache et jette sur ses bords ; niais , pour faite la soude, on prend à marée basse ,*et le plus avant en mer qu'il est possible, celui qui 'est attaché aux rochers. La meilleure saison pour le cueillir est le mois de mars ou d'avril.
On donneraWans le prochain numéro la description des wities districts.
Ayr s relatif à l'extraction de la soude du sulfate de soude. Nos lecteurs se rappelleront , qn'( n décrivant les différtris procédés qui peuvent etre em-
ployés pour l'extraction de la soude dans le n° III de ce journal , nous leur avons recom-
mandé ( page 90 ) d'eniployer le sulfate de
-
soude ( sel de Glauber ) de pi eUrence au mu'tia.te de soude ,( sel marin ordinaire ) dont la décomposition est plus difficile. Ils_ se rappelleront* aussi que nous lenteannornions que les salines- des dépariemens de la Meurthe , 3 tira et du Ment Blanc , pouvoient fournir- une
tres grande quantité de ce selneutre
niais
qu';on hi gligeoit trop souvent de le recueihr. Les arretés du comité de salut public ont an-pelle l'aetention du directeur de ces .saline:-; sur ce produit trop dédaigné. A Dienze, sur !, , on a mis à p ofl tles eaux plus ,lu nioin s chargées de sulfate de soude qui nt de remplacement , où e depuis deex siècles ,.on jette tontes les éciPes et les cendres cie la saline. On ,creusé u puis couvert er inaeenne U e! 1011 de la niasse (pet. Leseaex el-iarg('es de suit
fate de SOutit s'y réunissent. Lies sont extrai tes