Journal des Mines (1794-95, volume 2)
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ont jusqu'à un pied et demi de diamètre.
Elles sont bien connues dans les mines de la Belgique ét du pays de Liége , où on les regarde
comme de bon augure. Au fond du second
puits , le citoyen Besson a vu un banc de grès
fort dur , de couleur grise, incliné de qua-
rante-deux degrés, et de douze à quinze pieds d'épaisseur.
Au surplus, on n'a point rencontré de véritable houille. Les avis sont partagés, rela-
tivement à ces recherches. Les citoyens Duhamel voient de l'avantage à les continuer, ( ou
plutôt à les reprendre, car la malveillance à fait combler les puits , comme à Pierreville ). Les citoyens Monge et Schreiber ont pensé au contraire , d'après la, forme du terrein , la nature du rocher , et les madères provenant des fouilles , qu'on ne devoit pas retirer beaucoup d'utilité de ces tentatives. Le citoyen
Monge a observé des couches semblables à celles dont est composé le terrein des environs
de Carteret dans des pays où toutes les couches sont connues ( à llocroi , par exemple ), et où cependant il est certain qu'il n'existe pas de houille.
Lestre.
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D'autres recherches ont été aites sur la côte de l'est de la presqu'île , à un endroit nommé Lestre , près de la mer , à une lieue au sneonest du port de la fougue, et à une demi-lieue du pet t port de Qui , d'abord, il y a environ .So ans par Mathieu, le même
qui découvrit depuis la mine de Litry , en7 Suite , dans ces derniers 'temps , par les
citoyens Sorel. Ceux-ci ont fait approfondir un puits souterrain, de quatre vingt s 'pieds, au-dessous du puits creusé antérieurement , qui aVoit cent pieds de profondeur. ils ont
constamment percé un grès micacé assez
indicatif; mais l'air manquant, et l'abondance des eaux occasionnant des frais considérables , on suspendit ce travail pour ouvrir à environ cinq toises au-dessous de l'orifice du grand puits, une galerie qui recoupât. les affieuremens schisteux qu'on y apperçoit. Malheureusement cette galerie n'eut que trente toises de longueur. Les schistes micacés dont il est question ici , contiennent aussi quelquefois des boules ou clouds, comme à Carteret ; mais ils sont beaucoup plus rares. On y trouve fréquemment des pétrifications analogues à celles connues sous le, nom d'entroques , dont la substance ressemble à du spath calcaire, d'un gris noiràtre. Les citoyens Duhamel pensent qu'il ne serait pas inutile de creuser plus profondément dans cet endroit.
Les recherches dont nous venons de parler ont eu lieu près de la mer, et si l'on songe à l'avantage que les mines qu'on pourroit découvrir dans cette situation ont sur celles de l'intérieur , on ne s'étonnera pas de l'ardeur
avec laquelle elles ont été suivies. On en a mis beaucoup moins à Profiter des indices qui s'offrent dans les environs de Briquebec., A deux cents toises de çe bourg ,.
on voit des affieuremens de terres
Er peès'de
noires .,,iquebec.