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Journal des Mines (1794-95, volume 2)

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( 12 ) schisteuses et vitrioliques

( ,

qu'on 'sonda

creux des environs est, suivant le rapport du citoyen Monge , une assez bonne pierre à tracer.

,

1744 ou 1745 , par un puits. Sa petite pro-

fondeur, qui n'excéda pas vingt-cinq ou trente pieds , ne permet pas , disent les 'citoyens Duhamel , de déterminer , d'une manière précise , si les affleuremens méritoient une plus grande persévérance. Cependant ils présument qu'on s'est lassé beaucoup trop vite; car ordi-

nairement la veine de houille la .plus abondante et la meilleure, n'offre encore à cette profondeur que des terres noires, des schistes pourris , de la glaise et des géodes ferrugineuses. Une source d'eau minérale, ferrugineuse et vitriolique, qui se trouve près de cette fouille, et dont le dépôt ochreux se .couvre de couleurs irisées , est encore un indice assez

bon. On prétend dans le pays qu'on a retiré de la houille de ce puits, mais que la famille Matignon ne jugea pas à propos de faire continuer ces recherches , craignant que si l'on découvroit du charbon, le 'ibis de la forêt de Briquebee , qui lui appartenoit , ne perdit de sa valeur. Nous voyons par un mémoire rédigé le 26 germinal , par les officiers muni-

cipaux de cette commune, que ce puits est situé sur le penchant d'une côte très-rapide qui va se terminer à la rivière. Comme il est resté plein d'eau, on présume que les bois de hêtre qui en soutiennent les parois, ont du se conserver , et qu'il suffiroit d'en épuiser les eaux pour pouvoir reprendre les recherches. La couche de schiste noir, mou et pyriteux qui se trouve au jour dans tous les chemins

i5)

Les roches qui sont apparentes près du

, sont des roches de grès entrecoupées de

Couches de seins tes verticales. Parmi les schistes argillenee , il y en a de plus noirs, et. quoiqu'ils ne soient pas bituminem à f eXtérieur , où ils

sont détruits et dénaturés par l'intempérie des saisons, ily a lieu de croire qu'ils seront die i

férens dans l'intérieur. La position et la di-

rection de ces roches de grès et de ces couches de schiste qui courent vers la fontaine miné-

raie :et vers l'ancien puits, varoissent déter. / r

miner le genre- de travaifqu'll faudroit suivre, si on se decidoit à y travailler. On ouvrira près du moulin une galerie dans la direction de ces roches verticales, en allant

joindre le puits à la profondeur de 3o pieds, où l'on a troUvé de la houille. Cette galerie

servira en même-temps pour l'écoulement des eaux ; et l'on sera dispensé de creuser des puits ; toujours beaucoup plus chers qu'une

galerie, ou du moins, on n aire besoin que

'de puits d'airage , qu'on peut diriger selon les pentes des rochers les plus tendres, sans s'attacher à la régularité, et. sans leur donner une largeur considérable. La forêt de Briquebec présente, d'une ma-

Indices de

nière frappante , suivant les citoyens Duhamel, hoisille les caractères' d'un pays à houille. Ce sont significatifs des grès ; composes de quartz brisa arron- decels. trèstons

, et agglutntes avec le mica et le schorl,

foretdis