Journal des Mines (1794-95, volume 2)
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( ) 9) de terre disparoissent pour faire place à. CP1IX
>D de houille qui sont constamment compris D3 entre des bancs de pierre calcaire. » Le C. Bernard observe que l'épaisseur des
bancs n'est pas considérable, qu'ils sont divisés en lames plus on moins minces , et comme feuilletés, qu'à mesure qu'ils sont plus
voisins du charbon, leur couleur de blanc sale devient d'un bleu plus ou moins foncé, qu'ils ont souvent l'apparence de schiste quoique leur nature soit différente. (i) Ce
( 43 ) » ou argilleux; mais seulement par de la terrehouille qu'on doit regarder comme la matière méme du charbon. » Il n'est pas inutile de dire que les veines de
houille de la Provence varient dans leur puissance
en général -;.11es n'ont guères que
deux à trois pieds d'épaisseur : il en existe cependant de six pieds. Une autre observation non moins importante, c'est qu'il y a -peu de mine de 'charbon en basse Provence, où il n'y ait de la tourbe
naturaliste ajoute : a dans toute l'étendue du
par intervalles , (1) c'est ce gui forme les seules
terrain où il y a des mines de houille, on voit abondeminent des moules et des vis
failles dans ces veines ; quelquefois aussi il existe des couches de tourbe d'un pied ou
fluviatiles de toutes grandeurs. On observe en même-temps des camites à stries tran8versales et longitudinales. Ces coquillages ne se trouvent nulle part rassemblés en plus grande quantité et leur conservation n'est jamais plus parfaite que sur les prties de rocher qui forment le toit et le lit des veines
deux., qui courent pendant un assez grand espace entre deux couches de houille , sans les atteindre.
de veines de houille comprises dans des bancs calcaires. cc Le Mont-Salève renferme dans l'intérieur
9)
de houille:
» Toutes les Veines de charbon, tant les superficielles que les profondes , depuis
Nails jusqu'à Gardanne, sont organisées de la même manière. Elle sont sujettes à des inégalités, à des sauts et à des interruptions. Jamais elles ne sont interrompues par Finterposition d'un terrain calcaire, vitrifiable (I) Je crois bien que cette espèce de schiste ne ressemble pas entiercment à ceux ries mines de houille que l'on trouve dans les grès ni..ds.sa coulera. , sa di position par feuillets , et ses autres caractères , 'poittrolent , je crois , lui faire laisser le nom de schiste , en y ajoutant .1' 'épi il: etc dc calcaire.
Je passe maintenant à d'autres exemples
de ses couches calcaires, une grande va-
riété de corps marins pétrifiés : des peignes, des trébratules , des gr4-Ehites , des entro-
» gues , des coraux, et plusieurs espèces de
madrepores. Un minéral qu'il renferme, mais (0 Cette observation est encore &te au citoyen Bernard. La difficulté de concevoir une grande quantité de couches de tourbe à diffétens niveaux , recouvertes ensuite Par des houilles et des pierres calcaires, me fait pencher, je l'avoue , à inséminer que le citoyen Bermad aura Fis pour tourbes des terres vitrioliques , bitumineuses, et pénétrées de quelques végétaux. , ou peut-être des couches de bois fossile. On sait que ces substances se rencontrent très-fréquem, ment dans les pierres calcaires. Ii me paroît donc bien important que rkete observation soit coniinn,Ce.