Journal des Mines (1794-95, volume 2)
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coule laLoire. Tout le monde sait qu'elle prend sa source .dans les montagnes du Vivarais à-
directions diUrentes, quoique proches l'une
peu-près au centre d'un cercle qui passeroit
de l'autre. Les veines de chacune de ces mines courent à peu--près comme le petit vallon qui les renferme : après s'e.4tre réunis, elles aboutissent au grand bassin de la Loire. De l'autre côté de la Loire c'est à-dire , sur sa rive gauche sont les houillières abandonnées -de Mont-Jean. Les mauvaises veines qu'on
par les villes du Puy, dé Valence ét d'Aubenas;
et qu'elle va se jeter dans la mer au-dessous
de Paimboeuf, après avoir traversé le Velay , le Lyonne, , le Beaujolois , une piirtie de la Lotir- gog,ne , le Nivernois , l'Orleanois , l'Anjou et la Bretagne , et parcouru un espace de 170lieues. Les mines de Saint-Etienne et de Saint Rambert , sont dans une vallée latérale, arrosée par la rivière du Furand qui se jette dans la Loire.
La direction générale des veines est celle de la vallée latérale. Celles de Decize sont à deux lieues et sur la gauche de la Loire , et ont aussi une direction transversale a la, grande vallée, semblable celle du petit vallon dans lequel elles sont siCeiles de 1%1 ont. Cérii.s n'ont point de direction
--deteintine , puisque leurs bouilles sont par masses. Elis se trouvent dans un vallon, placé là vallée transversale d'une ri, sur le côté vit:qe , nommée l'Arroeix , allant se jette r dans la Loire , près de Digouin. Celles de St-Georges Châtelai son , en.A nj ou ,
sont près de la rivière du Layon dont elles àuiverit le cours pendant douze lieues de :iongnelir ; c'est-à-dire , depuis les Verdies jusqu'à. Cha.slonne ,
où cette rivière se perd dans la
Loire. Les mines de Montrelai-x consistent pr::%entem-tent en deux établissemens distin.C1S ap-:
)
pellés le Boislong et le Brulon. Elles ont deux
a connues et exploitées par ces travaux
co'urent itbslunient comme la grande Si l'on examine d'air ces bassins, on retrouvera
,
les -mêmes faits. Les mines des-Brauds , des Gabeliers , celles de Fins et de Noyant, courent comme la petite rivière de Queune qui se jette dans au-dessous de Moulins. -Celles dMajs et de la Grand-Combe dans les Cévènes . sont parallèles au Gardon , au Lord Thique.1 elles sont situées. Ce torrent se jette
dans le Rhône.
Celles de Saint- Hyppolite en Alsace courent comme le vallon qui les renferme. Il eboutit à une petite rivière qui se jette dans le Rhin. Celles de Saint-Elov en .Combrailles ont fa direction de la Bouble qui se dégorge dans l'Allier, près de Saint-Pourçain. Celles de Rivedegier et de Saint Chaumont, voisines de -celles de SaintEtienne , n'ont pas la mente direction élant situées dans deugt "bassins differeus. Les preinières sont sur le bord d'une rivière qui se perd dan .5 le Rhône,
tandis que les secondes sont , comme nous l'avons vu , .dans le bassin de 3a Loire.
J'ai retrouvé cette singularité en Bourbon-