Journal des Mines (1794-95, volume 2)
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tagne superficiel. Quoique ces veines soient assez fortes , elles sont entrecoupées par la roche sabloneuse qui les accompagne. Les ayant fait sonder dans pinsieurs endroits, j'y
ligne oblique qu'ils décrivent , que le percement que l'on it.commencé seroit fort long,
ai rencontré de la mine de cuivre,azurée , avec une espèce de mine hépatique, du verd de montagne , et de la mine de cuivre pyriteuse , est encore fort chargée de parties martiales.
à e6 livres de cuivre rosette par quintal mine trayée. Je 'J'entends pas parler du pro-
La partie inférieure, ou le lit de ce filon,
est composée d'une roche sabloneuse , feuilletée et inélée de talc, de même que la partie supérieure, ou le toit : le- reste de la montagne est composé- de Schiste. On voit à peu. de clistance , au-dessous du Même chemin , deux anciennes ouvertures. La première. a été commencée sur une de ces veines ferrugineuses , mais qui ne m'a point paru être la veine principale. Ce travail a quatre toises de longueur, et .L parfît que cette veine s'est perdue à mesure que l'on est encré dans la montagne. Oin ne voit dans le fond qu'en filon de' -quartz fort sauvage , presque horizontal , et d'environ six pouces d'épaisseur, qui a pris la place de celuI de fer. La deuxième ouverture , qui est à la droite en descendant de l'église, se trouvoit remplie de terre. L'ayant fait otivrir,, j'ai reconnu qu'on avoit suivi une veine de schiste extrêmement tendre et comme décomposée. Il y a apparence que cet ouvrage, .
qui a environ cinq toises de longueur, avoit été commencé pour aller joindre les veines de
cuivre dont nous avons déjà parlé ;
Mais
ce travail est fort Mal entendu, parce que ces filons étant fort inclinés, il résulteroit par la
sans pour cela gagner beaucoup de profondeur. - Les différens échantillons que j'ai rapportés de celte mine m'ont rendu , , de
duit de la mine azurée, qui est infiniment plus riche , mais fini ne doit- point entrer en ligne de compte, n'étant qu'une mine accidentelle disperse dans le filon , et qui n'y fel qu'en très petite quantité. Ce prodnit seroit certaie ,nement bien suffisant pour engager à entreprendre l'exploitation. Si le (Ion étoit moins
douteux, si on s'e déterminoit à le faire exploiter, il correlendroit d'ouvrir , à un cêté et sur le filon même, une galerie que l'on
continuerait jusqu'au- dessous - de fendreit où il paroît du minerai à la superficie du terrein. Ce seroit sûremnt. l'ouvrage le mieux entendu, et le plus assuré pour le reconneltre; mais ne laisseroit pas de jeter dans de la dépense, et de demander da temps pour être exécuté.
D'un autre côté , comme ce filon est fore incliné, ce qui en rend les travaux difficiles, qu'il est entrecoupé par, une roche sabloneuse , remplie cle- talc , qui lui sert d'enveloppe , et
qu'il et enfin divisé en un grand nombre de
veines qui n'ont point une suite bien régulière, on ne peut le regarder que comme unfilon dont le succès eStencore peu certain. C'est pourquoi je pense qu'en faisant excep:tien à la règle générale , et afin c'wne point se jener dans de ,grandes dépenses, si on yent