Journal des Mines (1794-95, volume 2)
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Un etteau , dont l'élévation au dessus de h rivière, est à peu-près de cent toises, et qui présente une pente rapide et quelques
/t7 ) de craie où ils sont contenus ; car ces bancs de
'de lieue la rive droite 'de la Seine ; mais .arrivé'au villagede Dennemont , il tourne brus-, quement vers le nord, poer former une vaste enceinte presque circulaire, qui a deux lieues
craie , que l'on croit distinguer de loin , sont ici illusoires ; il n'y a réellement aucun trait de séparation , aucune solulion de continuité 'dans la masse, parce que' les blocs de silex ne se touchent pas assez exactement pour foi-nier une couche continue' , qui interrompe toute coMmunierition entre la partie supérieure et
par la forêt dite de lit noelieguyon. Deux- vallons , qui débouchent dans cette
Sur la craie repose un banc de pierre calcaire qui a neuf à dix pieds d'épaisseur ; là
escarpemens , accom pagne pendant trois quarts
de diamètre, et qui eMbrasse la plaine couvérte -
enceinte occasionnent deux solutions de continuité dans la cliAne du côteau qui en forme le contour , 'et il 'semble que ce sont les déblais sortis du premier de .ces vallons , .de celui dont l'ouverture est entre Den,izein ont et St.M(utin') qui ont forcé la Seine d'abandonner le pied du côteau sous lequel elle couloit , et qui font repoussée jusqu. à la montagne de Rofleboise , où elle a éprouvé une espèce de répercussion ,qui l'a rejette contre la chaîne circulaire dontelle s'étoit écartée et au-dessous de hquelle elle revient décrire un cercle concentrique. Le côtea.ti de la. rive droite de la Seine est formé d'un massif de craie , dont l'épaisseur n'est pas connue parce qu'on ignore quelle peut etre sa profondeur an-dessous du sol de la plaine. Des silex noduleux ou de formes
bisarres et in déterminées, différens volumes, et en blocs isolés, y sont' dispersés en couches parallèles, à-peu-près horizontales , placées. à inégales distances les unes des arees , qui semblent diviser ainsi en diMrens bancs le massif
l'inférieure.
compacité, la dureté et le grain de cette pierre varient, tant dans répaissedr du banc que dans ,son étendue. Ordinairement elle est un peu
cellulaire. Son grain, gros et arrondi, la fait
ressembler souvent à des oolites ; elle contient, de nombreux fragmens de coquilles de diffé-
reetes sortes , et quelquefois 'mente on y a trouvé des glossopêtres. Ce banc est exploité dans un grand nombre de lieux ; on en extrait des modlons Pour la beitisse , et quelquefois -aussi de la pierre de'taifle.
lais ce n'est pas' par tout que ce banc
de pierre calcaire repose immédiatement sur craie ; le plus souvent même une couche d'argille grise bleuâtre , d'un pied ou deux d'épaisseur , est interposée entienx. Ce banc de pierre calcaire est surmonté de couches de sable , qui contiennent, dans quel-
ques endroits, de la pierre meulière et du grès.
Quoique ces différentes matières paroissent avoir une disposition â-peu Inès horizontale,
quand on ne les observe que sur une petite