Journal des Mines (1794-95, volume 2)
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tique de l'Allemagne a compris dans le cercles
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NOTE Sur le petit puys de Sonnenberg Allemagne.
de Haute Saxe. C'est la partie de la principauté de Cobourg, possédée par la branche de Saxe-Meinungen. Là, -dans un arrondissement de onze lieues quarrees , dont huit sont couvertes de forêts, on compte environ 13000 habitans , repartis
entre deux petites villes
Mom s l'homme a été favorisé par la nature,
et plus , en général , son industrie se déve-
loppe , pourvu qu'un gouvernement oppressif ne vienne pas comprimer ce ressort puissant. On en voit l'exemple dans plusieurs pays de montagnes, qui semblaient condamnés à l'indigence et à la soli\tude, et qui se sont élevés, par les efforts de leurs habitons , à un degré de population et de richesses, supérieur à celtes qu'on observe dans les plaines les plus fertiles. L'Allemagne et la Suisse offrent beaucoup de merveilles de ce genre. Il n'est pas inutile
de recueillir ces faits pour montrer qu'il est plusieurs branches d'industrie , peu productives en apparence , qui peuvent m'a_nmoiris. contribuer à vivifier les pays de montagnes, et servir accessoiremement à y entretenir cette population nombreuse qu'exigent les travaux des mines. Nous choisirons pour exemple un petit canton qui appartient , par la géographie physique , à la:Franconie , étant au
sud-est de la chaîne de montagnes, nommée le Thuringerwald , mais que la division
,
quatre bourgs et
soixante - dix villages , composant en tout 2200 maisons, et possédant 85oo tètes de gros bétail. La population est donc de 12oo habitans environ par lieue qu.arrée , les forêts comprises; tandis que .la France n'en a qu'environ go() , et le pays de Magdebourg , qui est la partie
de l'Allemagne la plus abondante en. bled, environ leo°. Le commerce de clincaillerie avec l'Allemagne et l'Etranger , verse , chaque année, dans ce canton, une somme d'environ G0000 francs ( monnoie de France en espèces ) pour laquelle les habitans ne donnent en échange qu'un pende bois, de fer, des silex, et d'autres pierres de leurs montagnes ; c'est l'industrie qui donne de la valeur à ces produits. 11 y a
cies villages qui ne travaillent qu'en bois d'autres qui ne travaillent qu'en ter. Les ouvrages qui sortent de ces montagnes se répandent ensuite dans toute l'Europe , et même dans le reste du monde ;. ils consistent en ustensiles de bois , voliges , boëtes , coffrets tours de tamis , cadres de miroirs , cLuniers,. orgues de Barbarie, tablettes d'ardoise, pierres à fusil polies, jouets d'enfans , comme petits E