Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1794-95, volume 2)

4) --i/olonté. Les Ekpagnols eux-mêmes semblent avoir =une prédilection pour ce fourneau qu'ils. appellent

'fourneau à la Catalane; et c'est d'après cette dénomination , que , dans les renseignemens , on distinguait ici les forges en ordinaires et, à la Catalane Parce que l'Opération préliminaire variait, quoique la fonte du fer, qui est la principale , fût la même. Les canaux, aqueducs et trompes des forges du pays conquis étant construits , à très-peu-près

tomme dans lés autres forges catalanes, je n'entrerai pas dans des détails à cet égard ; je dirai .simplement _que l'on se sert, sans exception, des 'rrorilpes et sbutliets.

soufflets, pour la fonte et la récitiction du ruinerai; la trompe et les soufflets servent indistinctement

pour le martinet. Les trompes consistent en une cuve simple, posée sur des traverses isolées ; au las est un trou par où l'eau sort; un homme est continuellement attaché à la bonde, qui la gradue de manière que la cuve ne soit jamais vide. Les artifices pour faire Mouvoir les soufflets, sont de deux sortes la forée motrice est toujours l'eau qui tombe sur des roues à augets ou à palettes.

'Dans /es forges de la Navarre et d'une partie du Guipuscoa , l'axe de la toue _se prolonge ; iI est garni , non de cames ou lèves arrondies, mais de "barres de fer pliées en trois , de manière .à former une anse quarrée. Les deux bouts sont fixés dans l'arbre de la roue ; l'autre partie , qui fait l'anse proprement dite, est saillante d'un pied et quelques pouces, plus ou moins. Cette anse porte sur un étrier de bois qui tire le soufflet en bas et lui fait tendre le vent. Pour l'aspiration, ils se servent, au lieu de bascules jouant sur des tourillons, de tiges 'de jeunes chênes de vingt à trente pieds de long.,: 4P-ssujetties au moyeh de, deux pièces de charpenee

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'liées ensemble, qui les prennent l'une par dessus et l'autre par dessous , dans le tiers de leur lortgueur ; les deux' autres tiers de la tige où s'opère_ l'effet de l'élasticité , sont libres ; -elle monte en inclinant sous un angle de 20 à. 30 degrés, de manière que l'extrémité se trouve au-dessus de la queue du soufflet. L'espace qui les sépare -est de à t b pieds; les liens qui les attachent ne sont le plus souvent ni des cordes ni des. chaînes , mais 'de jeunes branches de bois tordues.'" Du côté d'Aspeytia et de Tolosa , l'axe de Ia roue ne se prolonge pas au dedans de l'usine. Le tourillon porte à son extrémité une manivelle qui forme le rayon d'un cercle de 30 à 3 6 pouces. de diamètre ; on y adapte un tirant vertical , qui prend à une aile de 3 à 4 pieds de long, qui part horizontalement d'un axe placé sur une charpente suivant la longueur des soufflets. A l'endroit de -

cet arbre qui correspond kr-extrémité des soufflets

sont deux autres ailes horizontales.; au bout desquelles sont detix tirans qui descendent, viennent_ prendre et faire agir les soufflets. On double l'effort de 'ce mécanisme en plaçant verticalement sur le premier axe une :pièce de bois, portant une traverse attachée de même à un second' arbre qui fait agir les soufflets de la même manière;

c'est ainsi qu'à la forge d'Aytzuriaga , près d'Aspeytia , une roue et une seule manivelle font mouvoirIes soufflets de la forge et ceux du mar-. tinet.

Ce mécanisme simple a l'avantage' de' ne pas. occuper une partie de l'emplacement des usines,. qui ne sauraient être trOp dégagées; il est ou peut etre placé sur une charpente ,'ou des poutres même_ lu bâtimene, att-des,sus. de la hauteur de l'homme

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