Journal des Mines (1794-95, volume 2)
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et des bandes d'une inatilàre dont la couletir
à celle du .
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Ili
ressemblait
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Pour s'assurer, de, la nature et de la, %tai-lité de cette ntière étrang-ère', on a fait dissOUdre_W.métai dans l'a'clde nitrique, affaibli, la dissolution avait une couleur verte tirant sUr le jaune; on a mis dans cette dissolution une lame de fer bien décapée, et l'on a
obtenu au bout de quelques jours 0,14. de cuivre parfaitement pur.
Dans une autre dissolution faiteAtir la' même qttantité de ce métal, on a Mis de l'ammoniaque en excès; il s'est déposé 5 5,9- d'oxide de fer brun qui indique environ O,.43 de- fer à l'état métallique, fesquers réunis au 0,1 4. de cuivre, donnent les 0,57
d
a Métal employé. L'ammoniaque tenait- en dissolution roxide de cuivre qui lui donnait une couleur bleue très-foncée.
D'après ces diverses expériences, l'on voit qu'un quintal de la' mine du pays de la Barde contient
-
. ,0,14.de cuivre (i y 2. 0,4.3de fer. 3.° 0,4:3 de soufre. 100.
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III-este maintenant à trouver un moyen pour ob tenir )Il est veaisemblable que la partie eiltaIlique y est plus abondante, car jamais, dans lesessais par la voie.§kche , on n'obtient la totalité des métaux, et quelques parties,sônt
jours retenues par les fmcians; le oufr'e y serait donc ..en moins. ' grande quantité que celle qui est indiquée dans cette afiei,yse,
dans les travaux en grand ces Métaux' isolés, et à chercher si, en-supposant Qu'il existe.; il pourrait être exécuté avec avantage. Il faut d'abord observer que l'un ne peut être obtenu qu'aux deperis de l'antre, et comme le fer est beaucoup plus destructible que le cuivre, il est probable que ce métal ne pourrait
être amené à l'état métallique sans mélange de cuivre, et que s'il y a quelqu'espérance de sépa-
rer des deux corps, ce ne sera qu'en oxidant le fer .et en combinant son oxide avec quelques matières fondantes. C'est donc. pour avoir le cuivre qu'on doit diriger les opérations- métallurgiques sur la mine.
Le seul moyen qui me paraisse devoir réussir à cet effet c'est de griller la mine et de roxidçer jusqu'à un point tel , qu'en la fondant, roxigène combiné ad cuivre, puisse repasser dans le fer qui
-ne doit pas en être saturé par l'opération du-grillage. Ainsi , en supposant que la mine puisse. perdre au
grillage 4.0 livres de soufre par quintal, et que
2 livres croxigène soient nécessaires pour opérer'
la séparation du cuivre, elle ne doit perdre que 28 livres par cette opération.
En fondant ensuite, cette mine dans un four-
neau à réverbère avec une petite quantité de terre calcaire , mêlée d'alumine et de silice , il est très- vraisemblable qu'on aurait le cuivre pur au fond du fourneau et que le fer resterait à la partie supérieure à l'état de laitier.
Mais comme la combinaison de ces deux métaux jouit4éjà d'une assez grande ductilité ,.que l'on pourrait encore augmenter en la fondant avec quelque matière qui .oxiderait une portion du fer,