Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1794-95, volume 2)

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gauche, on. voit la grande route qui passe au

Viensacht ; on découvre même une partie de cette ville, la côte sur laquelle elle est située, les hautes montagnes qui l'environnent, entr'autres le Cidna, dont on 'distingue bien la pointe calcaire. La vue se repose ensuite en descendant , sur fa vallée

d'Anthal ; on déCouvre le beau château de cet endroit, et on peut suivre des veux, jusques là:, le petit ruisseau sur lequel est établie la plus grande partie des bocards et lavages , qui sont les ressources 'économiques des travaux de Schemnitz et au moyen desquels on exploite, avec assez de profit, des minerais peuriches , mais dont les filons fournissent 'Une grande abo'ndance. Si on fait face à l'orient., on a devant soi une chaîne de montagnes , entrecoupées jar de petites gorges, et toutes couvertes de beaux bois ; ses pieds on a un joli van-on , la petite ville de Diilln un peu plus au nord , et on voit de ce côté un autre ruisseau qui, après avoir 'reçu les eaux des. faces nord dés grandes montagnes derrière Schemnitz ,

et de celles, plus au nord encore vers la ClassHiitte , passe à travers de la ville de DiiIfn , reçoit

encore les eaux des montagnes au nord de cette ville, sert ensuite à faire jouer les soufflets d'une fonderie de plomb, va un peu plus loiruorter 'ses eaux -à un bocard et lavage , et dépose , dans sa course , un limon riche qui est lavé par les habitam:

de Diilln et des environs pouf en extraire for. Cette montagne du Calvaire n'est pas seulement intéressante par le beau spectacle qu'elle met sous les yeux du voyageur ; le naturaliste y remarque bientôt un genre de pierre oui attire sou attention. Cette pierre est d'un brun foncé ; le grain en est fin

, très-compacte et dur. On y distingue une

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quantité de petites particules parsemées, qui ont un coup-d'oeil vitreux, jaunâtre, transparent. Quel-

ques morceaux de ces. pierres présentent à leurs surfaces des cavités rondes ou irrégulières. Tonte la montagne est composée de grandes masses de cette

espèce. Cette roche se casse ou se fend toujours dans le sens de la hauteur de la montagne, sans affecter aucune forme poligone constante. Vers la base, on trouve plusieurs blocs de la même matière ; ' mais ceux-ci paraissent avoir subi quelque altération; ils ne présentent plus une surface aussi serrée et aussi unie; ifs sont aussi moins durs; et au lieu de se casser comme la roche de la mon-

tagne, ils se divisent, au coup de marteau, en petits. _morceaux poligones , de la grosseur d'une cerise.

Les fragmens de la roche de cette montagne et des blocs trouvés à sa base , détournent le barreau. .

aimanté.

Ces mêmes fragmens ne m'ont point transmis la commotion électrique , ayant reçu l'étincelle d'une bouteille de Leyde portative. J'ai exposé de ces pierres dans un creuset à un feu de forge ordinaire elles se sont changées, en trois quarts d'heure de temps à-peu-près., en une scorie noire , ressemblant assez à la pierre obsidienne. Cette roche est assise sur une :base de. saxiiirt metalliferum , espèce de porphire qui contient de petits cristaux de felittpatb blancs., d'autres. cristaux de mica noir en segmems de prismes hexagones et des petits schorls noirs , le tout lié par une pâte de jaspe couleur de rose, trop peu dur pour prendre le poli. Toutes les autres montagnes environnantes sont composées. de ce même saxum metalliferum

et offrent seulement quelques variétés. dans 'ce genre;. elles sont, en général très-abondantes en pyrites C