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Journal des Mines (1794-95, volume 2)

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toucher, comme du talc ; quelquefois on ne voit que des couches de mica seul ; elles sont tantôt horisontales , tantôt presque perpendiculaires ou contournées, et ne conservant aucune direction constante. de J'ai remarqué avec étonnement des blocs-mais superficie de cette. montagne

granit à la comme je ne l'ai point vu en masse continue , je suis porté à croire que ces blocs sont étrangers à cette montagne , et qu'ils y ont été amenés des hautes chaînes par les eaux. Il n'en est pas de même 'des masses de quartz; elles appartiennent visiblement à cette montagne et elles y ont été formées en même temps que les couches de mica. Ces masses de quartz étant cassées , présentent souvent , clans leur intérieur , de légères couches de mica qui n'étaient nullement apparentes au-dehors, Ces couches ont été enveloppées lors de la cristallisation confuse du quartz. Malgré deux journées entières de recherches le et d'observations autour de cette montagne , montré à nous que dans schorl rouge ne s'y est un seul endroit , à sa base. Il a paru d'abord dans le quartz , y formant une traînéeifort étroite, et dans une direction_ constante du nard-cst au sudouest, comme si c'eUt été un filon. Le quartz dans lequel il se trouvait', n'avait à l'inspection aucun caractère différent des autres niasses de la même nature qui composent cette montagne. Après deux ou trois toises d'excavation en ligne directe, le quartz disparut. Nous rencontrâmes des couches de mica; nous craignîmes alors de ne plus trouver de schorl ; mais ayant cherché avec attention dans le mica ; nous l'y retrouvâmes suivant la même direction qu'il avait Qtle dans le quartz ; les canons

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de schorI étaient même en général plus gros. Il se trouvait de loin en loin quelques petits blocs de quartz. enveloppés dans les couches de mica.. Ces morceaux de quartz renfermaient aussi du. scion l dans leur intérieur ; on n'en voyait souvent aucun vestige à leur surface. Notre 'récolte dura encore quelque temps dans ces couches de mica ; mais après cinq à six toises au plus d'exploitation, tant dans le quartz que dans: le mica, .notre filon devint nul tout-à-coup, et toutes les recherches que nous avons faites ensuite ont été vaines.. Les formes sous lesquelles se sont présentés les scions, sont en gros canons formés par la réunion de plusieurs peines aiguilles prismatiques,. entre

lesquelles on apercevait souent des parois lon-

gitudinales très-minces de quartz ; quelquefois le gros canon de schorl était traversé dans son diamètre par une feuille mince de quartz, qui n'était visible que lorsque la partie du cristal qu'elle séparait, était ébranlée et pouvait se détacher. Quelquefois deux cristaux de schorl de même grosseur se sont présentés réunis chacun par une, de leurs extrémités taillée en biseau , et formant ainsi un chevron. Je n'ai point encore remarqué cette configuration dans les autres espèces de schorl connues. Je possède un morceau' dont le quartz est d'un blanc laiteux pénétré d'une infinité d'aiguilles de schorl d'un très-beau rouge, et dans toutes sortes. de directions , ce qui forme le coup, d'oeil ie plu& agréable. j'en ai aussi dans le mica ; mais il est extrêmement friable , et je n'en ai pu conserver qu'un seul morceau bien caractérisé. J'en ai déposé un très-beau morceau à la Monnaie , qu'on peut voir dans la collection des D 3,