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Journal des Mines (1794-95, volume 2)

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f72) 'de Plomb et d'huile, devient couleur de rose pe l'exposition à la lumière. Cet effet paraît dû à ce que Poxide de plomb est abandonné par l'acide au-

quel il était uni. L'auteur a observé qu'une décoction de roses de Provins ( Rosa ,o,allica. LIN.) donne un précipité d'un très-beau verd , par l'extrait de saturne. La liqueur qui surnage est entièrement décolorée. Il ignore si ce phénomène était déjà connu et quel usage on pourrait faire de cette teinture. (Pag. 404)

XVI Procédé pour fixer sur là soie couleurs que donnent divers bois de teinture ; par FA BRON I.

ON sait que pour disposer la laine et la soie à recevoir la teinture , on les pénètre auparavant

de certaines dissolutions salines ; 'est ce qu'on

nomme bouillon d'apprét. On a employé d'abord uniquement des sels à hase terreuse ou alcaline tels que l'alun , le vitriol et le tartre. On a découvert ensuite qu'on pouvait faire usage dans certains cas de quelques sels métalliques. On connaît particulièrement la découverte que fit Kuster en Angleterre , de l'usage de la dissolution d'étain pour la teinture en écarlate ; découverte que ,Drebbei fit connaître en Hollande , et Gobelin à -Paris. On a découvert depuis , que le même apprêt

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faisant usage d'acide nitrique, muriatique ou nitro4 muriatique. Suivant Darnbourney,, ce moyen avait été trouvé par Giroz et Descroisilles, mais ils s'en étaient réservé la connaissance , et le secret n'en était connu, particulièrement pour le violet , que dans les manufactures françaises.

Le gouvernement de Toscane ayant ordonné des recherches sur cet objet intéressant , il en est résulté le procédé suivant : Mettez dans une chaudière de plomb 8 livres d'eau 6 d'étain ou limaille 6 d'huile de vitriol du commerce, c'està-dire , concentrée au point qu'une bouteille capable de Contenir 16 onces d'eau , en contienne

22 de cet acide ; Mêlez le tout avec une baguette de verre d'étain ou même de bois ; couvrez la chaudière ; fiites bouillir, et laissez ensuite reposer le mélange pendant vingt-quatre heures; ajoutez-y alors trentedeux livres de gros sel de mer pulvérisé , en agi-

tant le mélange avec rapidité ; laissez encore reposer pendant vingt-quatre heures: allumez ensuite

donnent les boisede Campeche et de Brésil. Ant. Teste, négociantde Lyon, présenta .à l'académie

du feu sous la chaudière , et poussez la chaleur jusqu'au degré de l'eau bouillante. Il convient d'adapter à la chaudière , pendant cette opération, .un appareil pour recueillir l'acide muriatique qui se dégage , et qui , sans être pur , peut servir à aviver certaines teintures. L'étain étant dissous on ajoute pour chaque livre du mélange une once et de tartre , et le double de sulfate de cuivre

des sciences plus de quarante échantillons de diffé-

'(vitriol bleu ). En faisant dissoudre chaque substance

rentes nuances , 'pour lesquels il avait employé ce procé-dé il restait à trouver -un moyen de dissoudre l'étain avec plus d'économie qu'eil

à part dans la quantité d'eau nécessaire, leur mélange se fait ensuite plus exactement. Comme la fixité de la teinture dépend de l'exacte proportion

'YPouvait servir à. fixer également les teintures que

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