Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1794-95, volume 2)

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MÉLANGES. T. LE professeur Lowitz annonce que le générar

russe Bock a fait usage avec succès de la poudre de charbon pour rendre potable la mauvaise eau que l'armée russe trouvait en plusieurs endroits de la Moldavie. On se sert déjà du méme moyen dans plusieurs provinces de Russie pour purifier l'eau-de-vie de

grain. L'auteur est convaincu. que le charbon agit chimiquement dans cette opération , et non pas mécaniquement comme le pensent plusieurs chimistes. Il regarde la liqueur probatoire pour Je vin , dont le docteur Hahnemann a donné la recette, comme supérieure à toutes les autres , particulièrement à celle qu'on nomme liqueur de Wurtemberg. II conseille de tenir bien pleines les

bouteilles où on la conserve ,

sans quoi l'air

athmosphérique décompose le gaz hépatique dans lequel résident les vertus de cette liqueur. Il résulte des expériences de l'auteur, que quelques animaux du genre des insectes et des vers entr'autres les vers de terre , périssent fort vite dans la poudre de charbon. Cette substance fournit aussi un hygromètre fort sensible, en la pesant au sortir d'un creuset où on l'a faitrougir, et en en couvrant le plateau d'une balance.

Meyer, apothicaire à Stettin , annonce avoir trouvé la terre Strontienne de Klaproth , dans le sulfate de baryte (spath pesant ) de Freyberg en Saxe.

C'est à tort que quelques auteurs regardent comme falsifié par l'acide sulfurique , tout vinaigre qui fournit des cristaux par l'addition de la craie cet effet a lieu de même, lorsque le vinaigre contient

du tartre ; alors ce n est pas du salfate de chaux, mais du ta trite de chaux qui cristallise.

Le professeur Gadolin.a reconnu que, pour faire une bonne lessive prussique staturée, ou liqueur d'épreuve du fer, il faut employer le bleu de Prusse de première qualité ; alors on obtient toujours, d'une

quantité donnée de fer dissous , un poids égal de bleu précipité. Il faut observer de cesser de verser la liqueur d'épreuve aussitôt qu'il ne se forme plus 'à l'instant un précipité sensible. Les fabricans de bleu de Prusse en Angleterre, ont deux manières de préparer le bleu de Prusse : les uns précipitent en une fois , par la lessive prussique , tout le bleu que peut donner une solution de 1+ livresde sulfate de fer et de 112 livres de sulfate d'alumine ;

autres le précipitent successivement , c'est-à-dire

qu'après y avoir mis de quoi précipiter une livre et demie de bleu , et avoir laissé la liqueur s'éclaircir ils la font bouillir, et en séparent par ce moyen une

poudre blanche qui est principalement composée d'alumine. Ils recommencent alors à précipiter du bleu de Prusse , et continuent ainsi alternativement jusqu'à ce que tout le fer soit épuisé. Le premier .précipité est le plus beau; à mesure qu'on continue l'opération , il perd de sa qualité et devient enfin presqu'entièrement pâle.

C'est le premier qu'il faut préférer pour la liqueur d'épreuve. Il faut éviter aussi de faire usage de certains bleus de Prusse préparés avec du vitriol mêlé de cuivre. L'auteur a reconnu ce défaut dans un bleu de Prusse de Suède. Le docteur Meyer de Goettingue pense que si l'on a retiré jusqu'ici peu d'utilité de l'art de graver sur verre au moyen de l'acide fluorique , c'est qu'on pas essayé de faire,, soit des camées en relief>