Révisions de la page | Historique de transcription | Statistique géologique du département de l’Yonne exécutée et publiée sous les auspices du Conseil général, avec la direction et la coopération de M. A. Leymerie, professeur à la faculté des sciences de Toulouse par M. Raulin, professeur à la faculté des sciences de Bordeaux.- Auxerre : Periquet et Rouillé, Paris : Baillière et Dalmont, 1858. 864 p., 23 cm, 3 tableaux, 2 planches et une carte.

Statistique géologique du département de l’Yonne exécutée et publiée sous les auspices du Conseil général, avec la direction et la coopération de M. A. Leymerie, professeur à la faculté des sciences de Toulouse par M. Raulin, professeur à la faculté des sciences de Bordeaux.- Auxerre : Periquet et Rouillé, Paris : Baillière et Dalmont, 1858. 864 p., 23 cm, 3 tableaux, 2 planches et une carte.

Page : Image 603

Révision de 1 déc. 2014 14:39:00, edited by Anonymes

STATISTIQUE GÉNÉRALE.

sur plusieurs points, dans les bois, des fragments assez nombreux de grès rouge plus ou moins ferrugineux. Minerai de fer d'Yrouère et de Sarnbour ;. -Entre l'Armançon et leSerain, dans les cantons de Tonnerre et d'Ancy-le-Franc, se trouve, entre les deux villages indiqués dans le titre, le bois du Nid-de-Corneilles, une dépression du calcaire corallien ; son sol est formé par des argiles sableuses, brun-rouge avec grains de limonite concrétionnée . Dans plusieurs parties il y a un grand nombre de fosses qui ont été pratiquées pour l'extraction d'argiles jaune-rougeâtre renfermant une plus ou moins grande quantité de limonite pisolithique, toujours plus considérable dans les parties inférieures ; en raison de l'inégalité d'épaisseur du dépôt argileux, les parties riches se trouvaient quelquefois à moins de 3" de profondeur, et d'autres fois on était obligé de descendre jusqu'à 4 3 m ; dans ce dernier cas, on élargissait beaucoup les puits dans le fond et on ne les abandonnait que lorsqu'on en avait tiré la plus grande quantité de minerai possible . Ce minerai a été extrait pendant une douzaine d'années, jusqu'en 1812 ; on le lavait au bas d'Yrouère, dans un patouillet mû par un cheval, et on le portait aux forges d'Ancy-le-Franc et d'Aisy . L'extraction a été abandonnée, tant à cause du peu de richesse et de la difficile fusion du minerai, que du manque d'eau au patouillet. Entre le bois du Nid-de-Corneilles et La Fosse-de-Boulois il y a d'anciennes fosses à minerai, et le sol est formé sur une assez grande surface, par des sables argileux rouges dépourvus (le pierres ; devant la Grange-de-Samhourg, on extrait sur 2m d'épaisseur une argile sableuse jaune-rougeâtre qui est employée ii la tuilerie . Entre ce même bois et Chaumerot, on a aussi extrait du minerai ; c'était seulement à quelques décimètres de profondeur . Dans le bois de l'Affichot, il y a des argiles sableuses jaune-rougeâtre qui sont exploitées pour la tuilerie, et qui renferment des grains ferrugineux ; on en a aussi retiré, pendant plusieurs années, du minerai qu'on lavait au bas de Fresnes ou à Yrouère. Sur les plateaux, à l'E . de l'Armançon, il existe aussi de petites quantités de minerai pisolithique ; sur la commune de Stigny, dans le bois de Jully, on en a extrait à diverses reprises; à Gland, soit vers Cruzy, soit vers Gigny, il en a été ramassé en quantité suffisante pour des essais .