Révisions de la page | Historique de transcription | Statistique géologique du département de l’Yonne exécutée et publiée sous les auspices du Conseil général, avec la direction et la coopération de M. A. Leymerie, professeur à la faculté des sciences de Toulouse par M. Raulin, professeur à la faculté des sciences de Bordeaux.- Auxerre : Periquet et Rouillé, Paris : Baillière et Dalmont, 1858. 864 p., 23 cm, 3 tableaux, 2 planches et une carte.

Statistique géologique du département de l’Yonne exécutée et publiée sous les auspices du Conseil général, avec la direction et la coopération de M. A. Leymerie, professeur à la faculté des sciences de Toulouse par M. Raulin, professeur à la faculté des sciences de Bordeaux.- Auxerre : Periquet et Rouillé, Paris : Baillière et Dalmont, 1858. 864 p., 23 cm, 3 tableaux, 2 planches et une carte.

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TERRAINS D ' ALLUVION .

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et à la constance du limon jaune-rougeâtre associé, ne permet pas de confondre ces dépôts avec les grèves diluviennes. Ces érènes se trouvent sur les pentes des diverses assises calcaires . Sur la grande oolithe elles sont parfois fort épaisses comme à Massangis, dans la vallée du Serain, à Sain t-Moré et à Sermizelles dans celle de la Cure . Il y en a aussi sur quelques points des calcaires compactes oxfordiens supérieurs ; mais elles sont beaucoup plus développées sur les calcaires blancs coralliens ; près de Tonnerre, à Vauligny, on y a ouvert des fosses de 7 à 8 m de profondeur où les couches, fortement inclinées vers la vallée, ont présenté des bois de grands cerfs ; au S . de Chablis, sur le flanc de la vallée de Vaucharme, il y a des portions consolidées qui donnent des bancs de brèche de 4 m d'épaisseur . Mais c'est sur les pentes du calcaire portlandien que se trouvent les amas les plus considérables ; partout on en rencontre, aussi bien sur les flancs des grandes vallées que sur ceux des vallons ; quelquefois il y a des parties consolidées par des infiltrations calcaires, ainsi que cela se voit à la sortie du faubourg Saint-Amatre, à Auxerre . La craie en présente aussi dans plusieurs endroits ; l'un des principaux est la pente méridionale de la colline de Saint-Florentin où un découvert, tranché à pic sur une hauteur de 9 à l O m près des carrières, montre une érène, très-régulièrement stratifiée, avec une inclinaison vers l'intérieur de la colline ; celle-ci présente des strates alternatifs de O m o et même moins, formés les uns de petits fragments anguleux de craie dure, et les autres d'une terre un peu érèneuse à fragments beaucoup plus petits ; le dépôt s'étend sur une grande partie de la longueur de la colline, mais il est peu développé sur le versant opposé. Les fragments qui résultent de la désaggrégation des calcaires jurassiques embarrassent souvent les vignerons, qui les ramassent en tas (murgers), qui sont fréquemment enlevés pour sèrvir à l'entretien des chemins et des routes . Les érènes maigres servent à sabler les jardins ; celles qui sont argileuses sont employées constamment dans les constructions et à la confection des aires de granges. Alluvions et atterrissements . — On désigne par le nom d'alluvion des amas de fragments arrondis ou de fins détritus qui ont été amenés et déposés par le$ cours d'eau sur