Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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(4) pour fa subsistance des homm'és et des animaux, l'agriculture et les arts. La nature n'a rien épargné pour faciliter l'exploitation du muriate de soude ( sel marin) qu'elles
contiennent. Richesses dans la salure des eaux ; abondance de toute espèce de combustibles, tels que bois, tourbe, charbon de terre pour l'évaporation des eaux ; voisinage des mines de fer et des grosses
forges pour se procurer les chaudières d'évaporation : tout se rencontre à-la-fois sur les lieux ou à une petite distance , et n'attend que le génie républicain pour tripler l'extraction du muriate de soude le préparer d'une meilleure qualité ; fournir l'acide muriatique qui manque aux blanchisseries ; procurer au commerce tout le muriate d'ammoniaque dont il a besoin, une immense quantité de soude aux verreries et aux savonneries ; raviver ainsi les manufactures éteintes ; en créer de nouvelles ; procurer la fabrication des salpêtres de nouveaux moyens d'avoir de la potasse, et d'empêcher la fraude sur cette matière importante qui doit être exclusivement -réservée à cette fabrication.
Tel est le tableau abrégé des avantages qu'on
peut retirer des sources salées de la Meurthe, si l'on substitue à l'ancienne routine suivie jusqu'à Loysel, au comité de salut public, qui, en brumaire de l'an III, chargea le conseil des mines cie lui en donner son avis; le conseil
partagea le mémoire en cinq titres principaux, désignés par les lettres A,B,C,D et E, mit des numéros à chacun des articles, et y joignit ses observations.
On va les rapporter en forme de notes à la suite de chacun, des articles, à la lin desquels on joindra ses concluions relative.; nient à chacun des cinq titres principaux,
)
présent, les procédés simples dont la chimie moderne a enrichi les arts. Cet exposé est très-exact ; tout s'y trouve réuni , jusqu'à la facilité du transport , par de belles routes en Alle- Nati, magne et en Suisse ; en France , par terre , jusqu'à SaintDizier et Auxonne , de là par eau dans tout le reste de la République.
Le transport pur terre revenait à la ferme
,
au com-
mencement de la révolution , à 20 sous par quintal pour 15 lieues , ce qui fait t sou 4, den. par lieue, par quintal.
4. Il y a trois grandes salines dans le départe- Leur ,flibrei
ment de la Meurthe; une à Dieuze , une à Moyenvic, t l'autre à Château-Salins. 5 . La salure des sources de Dieuze et de Château Salins varie des 2 à 17 degrés à l'aréomètre de Baumé ;
Leu, degré de salure..
celle des sources de Moyenvic , de 6 à 8 degrés, .
.
La source salée de Dieuze, exploitée dès Je onzième siècle, marque 16 degrés à l'aréomètre en usage dans cette saline, c'est-à-dire qu'elle tient 16 livres de ditféreris sels par t oo livres d'eau. Le thermomètre plongé dans le puits, marquant t.o degrés 1. D'après les essais faits par Nicolas , elle donne par oo livres d'eau, Livres.
Onces.
Dépôt limoneux et calcaire
Gros.
3
'Schlot séléniteux Muriate de soude pur. Sulfate de soude
.1/
Muriate calcaire et de magnésie..
,I
.
+.
14..
2
II.
2.
1.
ma.
Total,.,.. I .A
6.
7.
Grains.
Nok.