Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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t cOmmerce qui en a été privé malgré ses réclamations réitérées. Vote.
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Les sels les plus renommés , employés à la préparation
de la quantité immense de buf salé
,
qui se fait en
Irlande , pour la marine de toute. l'Europe , sont ceux qui viennent de Portugal , en gros cubes presque transparens et probablement très-purs , avec lesquels on déchire 13 surface des viandes , en les frottant rudement.
C. Paili qu'on peut tirer des
n. LES eaux salées du département de la Meurthe,
schlot, et des outre le muriate de soude ou sel 'Marin, contiennent muircs,
eote,
encore une terre libre de nature calcaire, du sulfate et du muriate calcaire, et du sulfate de soude : ces substances sont plus ou moins abondantes dans les divers produits retirés des chaudières ou poêles produits connus sous les noms de schlots écailles, pierres de sels, balayures des séchoirs, crasses noires salées , et dans les eaux mères ou 7/mires ; toutes matières qui ont été perdues jusqu'ici pour l'industrie nationale , et qui s'élèvent annuellement à environ un vingtième de la fabrication du sel. L'un de nous , le C.cri Gillet, qrii a viàité les salines de la Meurthe, y a vu une grande quantité de résidus des eaux salées, accumulés 'sur des espaces considérables de 6 à 8 pieds de hauteur ; il trouva à Dieuze, dans l'hiver de I 79o'à 1791 , une source qui s'est formée aux dépens de ces amas. Elle tombait dans un fossé qui les borde, où passent tes eaux du et y avait formé, par la gelée, Spin'de beaux cristaux de sulfate de une masse considérable
Lorsqu'il ne gèle pas ,'ii serait très-possible de recueillir ces eaux pour ensuite les évaporer ; on pourrait même éviter beaucoup de perte , en déposant ces déblais sur une aire imperméable à l'eau , et entourée de rigoles pour
recevoir celles qui en dégouteraient; mais en supposant que les eaux des pluies , oit celles des arrosemens que l'on y
ferait
, fus-sent capables de dissoudre .tottS Tes- sets qui peuvent en, êtrei enlevés, à froid , il y. resterait encore çl'après l'expérience. ; 16 livres par quintal , -qui ne peuvent l'être,.qu.'à L'eau bouillante, Il faudra donc finir par les lessiver, rpour'en retirer tous les sels utiles. Il sciait donc à propos .cie les déposer Clans un lieu de 'cri
- podr IC'S traiter'-.11
l'hiver , a Il'aide e a concentration 'par le feu, éidelàéristallisation parie-frbid, danSdes cuviers , comme
- .et , mien 3c encore , en.'
faisant ,couler lent'ametl?eau 'ainsi concentrée 'le 'long .tle,corcles verticales ,,:exppsées.jà urt grand courant d'air', Cornp.;ie la saline .de,:eotItiers , .4,pamement du MontBlanc , 'pour le mitriateldê-sonde. .
12. Ainsi l'on doit espérer de mettre dans .la suite
à profit pour le commerce environ 75 trnille, 'Ce 'ces s is suces dot un trentieme a-peuprèS 'est' du sulfate d.e soude, et pâteille,quantite sulfate .calcaire t )..,
- D'a' Près les essais de lVicola,s: , il a,retiré un seizième de
su .,ite de soude :il serait utile de tenter en grand le moyen: pCli'citi'daris sofirap.puit pour retirer directement la solide_ dit:SO-11dt Séléri4eux ; ente calcinant avec.,,+;,de son poids de.
éteintc. àl'àli-ei-ài,ànt charhtun _en:poudre.Il annonce avoir âidsi obtenu ; p.ar un feu Soutenu pendant 4. heures , dans un fourneau-à, réverbère , 3 livres de cristaux de soude par quintal de schlot qui avait été exposé Sjpttrs.'à Pair >libre:. H ., pulse que les mines de fer spathiqu..es;,pourraient être. avantageusement substituées à la chattx.;1;., ; '
13. Mais - c n' es t -pas seldemerd Cette, quantité qui se trouvera disponibie-peiurles arts. (t) D'après les, observations-que j'env. oyai au conikté. de salut vendémiaire ; ordonna de mettre en réscrve les produits étrangeWau sel:Inari-il. Lors de mon 'dernier passage à D icuze , eu fioeéal ,, l'an 3 il y, avait .dept :en. magasin 2 5 00i., livres de sulfite de soude.). fabriqué par. [Cs-soins ,clu ciioy en î'aubi£ié -,..directcu'r"delit sellé de Dieuze.
ptibik
Note,