Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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existe aussi quelques affleuremens qu'il serait utile de sonder, et sur-tout un près heureux la tuilerie, au nord de Wadgassen ; celui sur la route de Saint-Avold à Pételange , à 2000 toises à l'est - sud - est de Saint - Avold, passé le village de Macheren. ( Le tout carte de Cassini,
n." 4
.)
Il existe un autre lieu riche en houille , sur la rive droite de la Sarre , nommé l'Eglise de Pételange , qui appartenait à la France, et est passé dans les mains
du prince Nassau-Sarrebruck, par l'échange fait en 1766 contre l'abbaye de 1,Vadgassen , avec la petite houillière d'Hos-tenbach. Les limites qui ont été posées d'après cet échange ont privé la France de ses meilleures houillières. Si la France victorieuse ne conservait pas le pays de NassauSarrebruck comme dépendant de la République, il serait
au moins nécessaire que l'on adoptât pour limites la rivière de la Sarre, depuis Sargueminesjusqu'à Wadgassen, ce qui donnerait à la France la forge et les houillieres de Gueslauter , et celles de Guersweiller ; mais il certain qu'elles pussent suffire à ses besoins, ne serait pas 9. .4.° Enfin, 35 à 40 mille cordes de
par an , et plus de i 500 mille fagots.
bois
20. Le premier obj-et , le troisième et le quatrième sont , dès à présent, disponibles ; et , pour économiser le bois , il convient de faire usage de la tourbe , soit seule, soit concurremment avec du charbon de Sarrebruck et du bois. Ce changement de combustible en amènera un dans la construction des foyers ou fourneaux des chaudières d'évaporation ; et l'on sait que la dépense qui en résultera sera promptement compensée par l'économie
-du bois. Au reste , tous les bâtimens des poêles servir aux nouveaux comme aux anciens peuvent procédés. Cliangerneng
p.opots pour la C'neruC-
Sion des chau, clières,
E. 11. MAIS ie ne me borne pas à proposer ce simple chanefernent ; il y en a un n011, moins important
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à faire dans la construction des chaudières d'évaporation..
22. Ces chaudières sont construites en tôles est quarrée et a vingt cinq pieds de longueur dans-. chaque dimension c'est sous le milieu de cette fortes , assemblées ayec des clous rivés ; la poêle
chaudière que le .foyer est établi. -23. Au bout de la poêle il y a une chaudière plus petite , nommée poêlon : celle - ci est aussi quarrée , et n'a que dix -huit pieds dans chaque dimension. Le poêlon n'est échauffé que par l'air chaud et la fumée du foyer qui passent par-dessous pour gagner la cheminée qui se trouve au ,bout de la pièce. Enfin , derrière le mur de la cheminée se trouve une deuxième pièce qui sert d'étuve pour le desséchement du sel. Voyq l'explication de la Figure Jr.1"e La forme quarrée c-le ces poêles, leur grande étendue, la position d'un foyer souvent très-actif, placé au milieu sont les causes qui
en font dilater les fonds inégalement voiler, plisser, en toute sorte de sens, le déchirement des angles qui ne peuventetseoccasionnent prêter à tous ces changemens ; d'où il résulte des coulées, sur-tout lorsqu'on ralentit le feu ; ce qui , diminuant la dilatation plaques de tôle du milieu , produit des ouvertures des entre leurs jointures avec, les plaques latérales. poêlon chauffé plus également, moins vivement, ne seLe tourmente pas et n'éprouve pas,de coulées.
24. L'évaporation de l'eau salée de la poêle se fait avec rapidité par l'ébullition : en vingt-quatre heures
le produit
est de 96 à 99 quintaux de sel ; mais le mouvement ttunultuettx qui a eu lieu ,
pendant cette évaporation rapide, confond ensemble le muriate de soude ( sel marin ) , la terre libre et une partie du schlot : tel est le 'sel à petit grain. Cet inconvénient est très-grand pour le menu sel qii Journal des Mines , rend,éinlaire , an I B
Note.