Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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dières en fer coulé , chacune de cinq pieds de Icdgueur sur quatre de largeur , avec des foyers séparés .pour les divers rangs de chaudières. ( Voyer
la Figure H.) Les avantages résultant de cette disposition seront
De pouvoir employer indistinctement .de la tourbe, du charbon de terre ou du bois pour l'évaporation; 2.0 De mettre à profit tout Je calorique qui se .dégage pendant la combustion 34 30 De pouvoir augmenter ou diminuer à. volonté l'activité du feu, et séparer ainsi , par une évaporation graduée, les substances étrangères qui altèrent la pureté du muriate de soude ; . Kote,
Nous croyons que ce .moyen peut être très-avantageux et doit être essayé ; il présentera l'avantage des fourneaux
connus sous le nom de galères, et fera profiter d'une
grande quantité de calorique perdue aujourd'hui. Il faudra déterminer, d'après l'expérience , le temps où se déposera le schlot dans chacune des poêles ; il serait utile de faire passer l'eau des poêles dans celles placées sur le foyer, ce qui se ferait aisément à l'aide de siphons si elles étaient , ainsi qu'il est facile , un peu plus élevées les unes que les antres.
35..4.° De pouvoir même mettre le sel cristallisé à sécher dans les dernières chaudières de chaque rang près de la cheminée, avant de le porter au magasin;Ce moyen qui séchera le se! , n'en favorisera pas la séparation du sulfate de soude , du muriate de magnésie, et sur-tout du nuiriate calcaire , qui attirerait ensuite l'humidité de Pair' et altérerait sa pureté ; niais il sera bon à employer pour le muriate de soude pur. .
36.c as sée ,
Lorsqu'une chaudière sera usée ou de pouvoir la remplacer, sur-le-champ
sans embarras et sans déranger le travail des autres. 37. Tout étant ainsi disposé, , on voit que l'on.
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peut cimipter sur un travail n'On interrompu ; tout est mis à prdlit, à peu, de frais pour la République; les manipulations deviennent simples; les motivemens de cette grande usine deviennent réguliers, et les accidens disparaissent. Cela serait très-commode et très-éConomique , s'il y avait dans ee pays des fourneaux à réverbère, ou des hauts fourneaux accolés deux à deux, ou des fourneaux capables de fournir à un seul 5 Miniers de fonte par24. heures, comme.
en Dordogne et ailleurs. On pourrait,, en coulant des chaudières qui traverseraient d'un côté à l'autre du foyer, et auraient 4, pieds de largeur sur i o de longueur , éviter l'inconvénient d'une partie des racordemenS des jointures. extérieures, par où tombe toujours dans fefoyer de l'eau salée
qui en altère les cendres : on pourrait supprimer les barres placées sous. les poêles, suivant la longueur du fourneau, où_
elles sont le plus chargées , exposées au feu le plus vif, et difficiles à placer, sur-tout si les poêles sont disposées, ainsi que nous le croyons, en gradins. La disposition que nous: proposons , en réduisant à moitié le nombre des poêles aurait encore l'avantage d'offrir un service" plus facile pour la préparation du sel et l'enlèvement du schrot.-.
8. Si rai proposé des chaudières en fer defonte,r ce n'est pas qu'on ne pût y employer un autre métal; lés salines de fa Manche se servent de chaudières de plomb. La mine de St.-Avold , voisine des salines de la Meurthe , si elle était en activité, pourrait fournir ce métal ; mais alors il aurait d'autres destinations. importantes , sur - tout - relativement .à la guerre d'ailleurs , l'emploi quefon en ferait, pour la pré-i paration dû sel destiné aux alimens , pourrait donner des inquiétudes , dans la crainte qu'il ne se mélAt. quelques parties de ce métal avec le ser,.pwrIa dé--
gradation des chaudières. Ainsi le fer, très-abondant dans le voisinage de ces salines , m'a paru préférable , à tous égards , puisqu'il n'est sujet à aucun de ces ineonvéniens , et qu'on peut en: tout temps-, se le procurer avec facilité. B