Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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24 ). minérales que la nature lui a prodiguées. Ce n'est
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dans un pays de manufactures où le bois devient
pas qu'elle manque de capitalistes pour s'intéresser dans les exploitations , de bras industrieux pour les travaux , d'eaux pour les usines et les machines , de débouchés pour les produits : toutes les circonstances se réunissent, au contraire , pour favoriser ces départèmens .; une population nombreuse et amie du travail, des ruisseaux très-multipliés , trois grandes rivières , plusieurs grands chemins auxquels il serait facile d'ajouter quelques communi-
chaque jour plus rare, fixera d'abord notre attention sur les mines de houille. Nous passerons ensuite aux mines métalliques parmi lesquelles nous distinguerons celles de plomb de la concession du C..'" Blumenstein , et sur-tout celles de 'cuivre de Chessy et.Saint-130 , remarquables .par l'habileté avec laquelle elles sont mises à profit, et parce que ce sont les seules mines de ce métal qu'on exploite en France avec succès.
cations intérieures désirées depuis long- temps enfin, au centre de tout cela, une ville, la seconde de la République par le nombre de ses habitans, et peut-être la première par son industrie.
D.P4RTEMENT DU RHÔNE,
Que manque-t-il donc pour que tant d'avan tOges ne demeurent pas sans effet Ayons le coure de le dire; il manque ce concert dans les opérations, sets lequel les hommes ne font rien de grand ; il Manque ces réunions de mises, d'efforts et d'intérêts, sans lesquels les mines , sur-tout, ne sauraient jamais prospérer. Il y a trop peu de compagnies exploitantes , et les propriétaires tiennent trop , pour leur
intérêt et celui de l'État à l'habitude où ils sont
d'extraire, chacun sur leur fonds , la petite portion de substances fossiles qu'ils peuvent atteindre. Nous ne nous étendrons pas davantage ici sur ces considérations importantes, qu'il suffit d'avoir indiquées ; c'est l'état ancien et actuel de ces mines
que nous svolons faire connaître. Quant à leur prospérité future , elle dépend du .triomphe que la raison remportera sur l'usage , et l'intérêt général sur les vues étroites et mesquines de l'intérêt particulier, qui , en voulant retenir ce dont il a peiné à profiter, va lui-même contre son but. L'importance des combustibles fossiles , sur-tout
Mines de Houille de la campagne de Lyon.
L'ENTREPRENEUR de la verrerie de Givors a exploité pendant deux ans environ, en vertu d'une permission provisoire obtenue en 1772 , une couche de houille de 1. à 2 mètres d'épaisseur, dans la montagne de Montrond , près de la rivière de Gier. Cette mine était ouverte à mi-côte , du côté oriental de cette montagne. On attribue la cessation des travaux au peu de qualité de la houille, et aux difficultés qu'opposèrent à l'exploitation le manque
Canton de S.t-Andéole
commune de SA-Martin de Cornas , à 3 myriamètres environ au S.
sud- ouest de Lyon. Carte de 1. A-
cadémie ,
85.
d'air, et les sauts ou déplacemens de la couche. Une autre recherche aVait été faite vis-à-vis et à peu de distance de la ; mais elle à été abandonnée, comme la précédente , après avoir été poussée jus-. 'qu'à ï 6 mètres de profondeur. La houille qu'on en
retirait était encore moins bonne. Ces mines ne pouvaient soutenir la concurrence de celles de Ri vede-Gier dont elfes sont peu éloignées.
Canton de
La situation de celle de Sainte-Foi , quoique
S.-Laurent de Cirimousset
commune de
bien plus favorable , n'a pas suffi pour en soutenir S. te-Foi rArl'exploitation. On connaissait , de temps immémo- gent.ère inc distancede rial, l'existence de la houille dans ce canton, près Lyon, à ro, aud ouest,