Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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de la rivière de Brevenne
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particulièrement dans
les territoires de Plambuf et des Gravières, qui sont presque en plaine. Les travaux des anciens furent repris en 1740, et continués par difFerens particuliers jusqu'en 1770 que le propriétaire de la terre de Sainte-Foi, ayant obtenu la concession de ces mines pour trente ans ( le 16 décembre ); donna tous ses soins à leur exploitation. De deux veines qu'on y distingue , sé-
parées l'une de l'autre d'environ six mètres , la première , épaisse de 260 à 300 centimètres , ne piroduisait que de mauvaise houille,- et ne s'expIoi-
tait plus depuis qu'on avait reconnu la seconde. Celle-ci est fin peu moins épaisse, mais beaucoup meilleure ; elle incline au sud de 31 centimètres par mètre ( 23 Pouces par toise) , et se dirige entre
9 et i o heures. Elle était divisée en différentes ,zônes de la manière suivante Houille formant la couverture ou le toit , et centimètres, qu'on laissait pour le soutien des terres. 49° Bonne houille , nommée maréchale , qui s'exploitait 38 Houille nommée banc , propre pour le gril 6 et les poêles , exploitée Grès blanc qui se prolonge sur toute la couche.
Bonne houille qu'on !ne peut extraire qu'en poussière
Rocher schisteux noir qu'on nomme nerf .
Houille pour les grils et les poêles
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mètres. Ils'en débitait aussi,. à 2 myriamètres à la ronde, pour les fours à chaux, les poêles, les grils, et particulièrement pour les manufactures de chapeaux du bourg de Chazelles. Le produit était d'en-Virola 250,000 myriagrammes de houille par an. La
mesure du pays était la charge , pesant environ i5 myriagrammes. Le gros charbon, dit pérat , se ven-
dait 8 décimes ( 16 sous ) la charge. Le menu ne coûtait que moitié.
Les travaux avaient été poussés jusqu'à 50 mètres de profondeur perpendiculaire , lorsqu'au mois d'août 1784, la couche de houille fut inter-' ceptée par un banc de roche de 6o mètres d'épaisseur, qui prend naissance au jour comme la couche, s'incline de même, et au-delà duquel elle paraît ne pas se prolonger. D'autres bancs interrompent cette veine ;-mais ils n'ont que 3 à 6 mètres d'épaisseur ; et, en suivant la même inclinaison, on avait retrouvé
la houille au-delà. Cette fois on fut obligé de s'arrêter, et l'on se borna à exploiter les 'piliers ; mais les ouvriers les ayant trop affaiblis , il se fit un tef éboulement, qu'il devint impossible de rentrer dans les travaux : on se reporta sur ceux des anciens, la couche n'avait été exploitée qu'a 30 mètres,de profondeur, et dans les hauteurs seulement. Si le
banc de roche n'interceptait point la couche de houille dans cette partie , on pourrait compter sur plusieurs années de jouissance ; mais le con-
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pelée rebanché , exploitée Mauvaise houille qu'on n'exploite'pas, et qui fait le lit de la couche
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demies dépendant des mines de cuivre de S.-Bel, qui ne sont éloignées de. Ste.-Foi que de r 4 à 15 kilo-
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La majeure partie de cette houille servait, après avoir été chîtrbonisée ( convertie en coaks ), aux fon-
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cessionnaire , qui est en mémeLtemps le principal propriétaire des fonds , a été troublé , en 1790 et I 79 , par les propriétaires sur les fonds desquels il avait construit des ouvrages. Après s'en être emparés , ils ont tiré la 'houille qui était à leur portée;