Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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gord. (Mémoire sur le Beaujolais par le C.e,i Brisson.)
suivit sur sa pente l'espace de 40 mètres. A cette distance, elle parut devenir plus forte par l'appro-
Ce district est plus- remarquable pour les mines métalliques que pour celles de
- du moins
on n'y connaît qu'un petit nombre de ces dernières. Les métaux fixaient bien plus l'attention des anciens,
Canton du commune de Sainte-Paute.
-
des communes de Ranch al et de Poulie, fournissent ainsi des eaux aux deux mers Le terrain est de nature très-variée. Il a des car-
rières de marbre dans sa partie occidentale, près de Thizy, et des pierres coquillières dans la partie orientale à quelques kilômètres autour de Villefranche ; on n'y connaît point la craie ni le silex. Les montagnes qui en occupent le centre , offrent des granits , des quartz , et une argile' micacée d'un brun jaune , unie à beaucoup de -gravier ou
Boiad'Yoingt,
)
des veines plus profondes qui pouvaient se trouver en cet endroit. On en fit l'ouverture sur le penchant de la montagne , et on la dirigea en ligne droite en allant.toujours contre la montagne, c'est-à-dire, du nord au sud , dans un rocher de grès, d'un gris noir, où il se trouve par. intervalles de petites veines de - houille de bonne qualité , mais sans suite et sans régularité. On suspendit la poursuite de cette galerie , après l'avoir poussée l'espace d'environ 2 5 0 mètres , pour attaquer la veine supérieure ; on la
dans un temps où le bois était encore commun; et. c'était probablement pour surveiller leur exploitation, que les anciens sires de Beaujeu avaient établi des officiers particuliers sous le nom de Gardes des Mines. Ce que nous aurons à dire relativement à la. houille , se bornera à l'indication de quelques recherches qui n'ont point eu de succès. La plus considérable a été entreprise , il y a environ i 8 ans, par les intéressés aux mines de cuivre du Lyonnais , à la distance d'environ un myriamètre au nord du bourg de Chessy, et à 13 kilomètres de la Saône. Ils furent déterminés à cette tentative par la quantité de déblais qu'on remarquait dans cet endroit, et qui annonçaient d'anciens travaux. ' La sonde ayant fait découvrir, à 6 ou 7 mètres de profondeur, une veine de houille de 3 2 à 40 centimètres d'épaisseur, on jugea à propos de faire une galeried'écouIement pour faciliter, non seulement la- recherche de cette veiné , mais aussi celle
che de deux ou trois petites veines ; mais cette espérance ne s'étant pas confirmée , les entrepreneurs
se sont vus obligés de discontinuer des recherches
dont ils n'avaient retiré aucun fruit , et qui leur àvatent déjà coûté plus de i o,000 francs. Ils ont _porté leur attention dans un endroit situé. à un kilomètre au midi du précédent ; ils y ont trouvé plusieurs couches de houille. La première friable , à-i64. centimètres au-dessous du sol ; l'autre
-à 32. mètres de profondeur, ayant jusqu'à 4. et 6 mètres de puissance ; enfin, 6 mètres plus bas , une -troisième dont l'épaisseur éiait déjà de 2 mètres mais où il n'y avait qu'un demi-mètre environ de houille réglée. Comme l'on soupçonnait quelques. veines plus profondes , on creusa encore le puits d'environ 18 mètres ; et n'ayant rencontré qu'une petite veine, on en suspendit l'approfondissement on se contenta de sonder 3 2 mètres plus bas , sans trouver autre chose que du grès et une terre argileuse. On en revint 'à la troisième couche , sur laquelle on fit une galerie en suivant sa direction. Cette entreprise , lorsque le C.'n Jars en rendit compte en 1785, était encore du nombre de celles