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Journal des Mines (1795-96, volume 3)

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couverte.

les travaux souterrains.

l'extraction s'est élevée, pour les mines de la grande et de la petite Flache , situées commune de SaintMartin-la-Plaine , à 62400 bennes ; pour celles du grand et du petit Feloin , d'Alay, , des Rivières de Chantegresne , du Montjoint , des grande et

de plus que celle du canal

exploitation , c'est-à- dire , en 1768, 69 et 70 qu'environ 33o mille bennes par an. q ue s.

)

profondeur, n'ont encore procuré aucune dé-

Rive-de-Gier, dans les premières années de leur Produit', différente é p o -

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commune de Saint-Genis-Terre-Noire , à 90000 et enfin, pour celles de Paroux, et des Reclus, commune de Saint-Paul-en-Jarret , à 7500 : le tout d'après le relevé envoyé par ces différentes municipalités. Le nombre des mines , dans tout le canton de Rive-de-Gier, se montait à 36 , et le produit total de l'exploitation à 783400 bennes., qui , à o myriagrammes la benne , font 7834000 myriagrammes de combustible. La houille est transportée , par voitures ou à dos de mulets, jusques dans les dépôts qui avoisinent le bassin du canal de Givors. C'est là que s'en fait la vente et l'embarquement. Au lieu de tgoo mulets , qui , avant -la construction du canal, étaient occupés à ce transport, il n'en restait plus, en 1784, qu'environ 350, qui même ne travaillaient que lorsque le canal était fermé ; et dont le nombre diminue de jour en jour. Le gouvernement -devrait s'occuper d'ouvrir de nouvelles routes de communication , et de refaire celles des grandes Flaches et de la Cappe , les deux seules qui existent; il pourrait se rembourser sur le produit des exploitations. Il faudrait comprendre dans le plan général , l'ouverture d'une route jusqu'au mont Pila, d'où se tirent tous les bois d'étais pour

d'arriver 'à une profondeur bien plus considérable. Les concessionnaires ne retiraient des mines de

En 1781 , l'extraction s'est *élevée à 775769 bennes : elle a eu lieu par 29 puits. En 1782, 829259 bennes, par 52 puits. En 1783 , 893625 bennes , par 64 puits. Le C." Jars présumait que l'extraction de 1784 s'éleverait à un million de bennes de carrières qui en

font plus de 1300000 de celles de Lyon. Il pense que, quoiqu'elle ait doublé depuis 30 ans, elle est encore susceptible d'augmentation; mais il conseille

de ne tenter d'en augmenter le produit que par de nouvelles découvertes , et de ne pas trop multiplier les ouvrages , au risque de les affaiblir et d'occasionner un éboulement général. Les concessionnaires s'occupent en effet de

chercher s'il n'existerait pas une quatrième couche -

au-dessous de la bâtarde , en même temps qu'ils rétablissent les anciennes exploitations des Flaches; mais les recherches poussées jusqu'à 20 toises de'

L'an 2 de la République (579,i vieux style ) ,

La mesure d'extraction a environ un cinquième

s5o bennes de la

petite Flache, de Gravenand, du Mouillon, commune de Rive-de-Gier, à 633500 bennes ; pour

première en font I 87 de la seconde. La benne de carrière pèse 215 à 23 o livres; Celle de Givors ou du canal , 165 à 170 liv. (On comptait 8o de ces bennes à la toise cube.) Celle de Lyon , 145 à 150 : toutes plus ou

celles de la Cappe , Montagne-du-Feu, Gravenand ,

moins , suivant la qualité de la houille.

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/4Iesures.