Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1795-96, volume 3)

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plus propre à faciliter le calcul que de soumettre la division des mesures aux lois ordinaires de l'arithmétique- , de manière que. la conversion d'une

mesure en celle d'un ordre supérieur ou inférieur

puisse se faire d'un seul trait de plume, et que l'on opère. sur les fractions comme sur les nombres entiers. On n"aurait pu réunir ce dernier avantage à ceux qu'on croyait voir dans les nombres 7 , I 2. , sans changer entièrement la numération parlée et écrite ; entreprise-qu'il n'est peut-être pas au pouvoir du gouvernement de faire réussi'. A insaa distance du pôle à l'équateur pour unité fondamentale , le nombre dix Pour diviseur unique

tels sont les 'deux principes aussi simples que féconds qui servent de base à Ce système. Ils sont si peu arbitraires , que la postérité, quand même nos livres et nos monumens seraient perdus pour elle , saura les retrouver aisément ; tandis que faute d'être guidés par un fil semblable, les érudits n'ont pas encore pu s'accorder suries véritables dimensions de la plupart des mesures grecques et romaines. Des grandeurs prises au hasard ne peuvent

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la dix millionième partie du du méridien. Ce sont là des définitions , etquart l'esprit a besoin de .signes particuliers, qui donnent, pour ainsi dire, un corps à chaque idée. On aurait pu se servir des tierces , et autres semblables, mots primes , secondes, pour désigner chaque degré de subdivision décimale. Ces mots auraient eu l'avantage -de rappeler toujours le rapport 'de chacune de ces unités inférieures au prototype qui est la base du

système. On a cru devoir suivre une méthode moins exacte peut-être, mais plus analogue aux usages ordinaires. E tant arrivé , après sept divisions.successives, à une mesure de 3 pieds i s lignes centièmes, qui est la

dix-millionième partie de l'unité

fondamentale', on a donné un nom à cette mesure usuelle et portative,

propre à remplacer le pied, la toise et l'aune : or?.. l'a appelle mètre. Partant ensuite de cette mesure, comme d'une unité usuelle tiples en faisant précéder le, on a nommé ses mulmot mètre de l'un des annèxes grecs deca

, hecaton ou hecto, chilio ou /itcy et inylia , qui signifient 10, xoo,

et ses sous - multiples ,

5000 et 0000

ître conservées qu'au moyen - des étalons métalliques -, qui s'altèrent par le temps ou par la négligence, et qui s'anéantissent dans les révolutions des empires. La nation française n'aura à craindre aucune variation pour ses mesures , puisqu'elle a su les rapporter , non aux ouvrages, périssables des hommes, mais à ce qu'il y a de plus durable dans la

latins deci , ,centi , milli .(au moyen des annexes Ainsl, tin décamètre est une mesure de dix mètres (

nature. Il fallait se Mter d'attacher des noms à chacune des mesures 'résultant du système que nous venons d'exposer. Il ne suffisait pas de les désigner par leur rapport avec l'unité fondamentale, et de dire par exemple , la cent millième, la millionième

(1) Un des avantages de cette nomenclature méthodique; c'est de pouvoir passer, presque, sans

30 pieds 9 pouces) , propre à remplacer les chalines d'arpenteur.

altération , dans toutes les langues ce qui est un privifége réservé exclusivement aux termes techniques empruntés du grec. II est facile de sentir quel avantage ce serait pour le si Je vocabulaire ezétrique était adopté par totitea lescommerce, nations ,comrne les mesures clies-memet,.