Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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eulfuré rouge) ; quinze grains de ce précipité étant chaues , il reprit la couleur blanche , et perdit sept grains de son poids.
L'acide arsenique et l'acide phosphorique occasionnent un précipité blanc. 6.° Les acides tartareux et oxalique forment un. 5 ."
dépôt blanc, qui, dans le même instant, se redissout, et la liqueur redevient claire. J'introduisis une verge d'étain dans un petit
flacon rempli d'une dissolution de cette terre par l'acide muria tique ; il se forma , quelques minutés après, dans le liquide, autour de la verge ,.une couleur rose-pâle, qui bientôt se changea en une belle couleur de rubis.
S.° Je mis dans un autre flacon plein d'une même dissolution étendue de six parties d'eau, un morceau
de zinc; la couleur changea bientôt en violet, qui, peu à peu, passa au bleu d'indigo. Je versai cette liqueur bleue dans une évaporatoire, et l'exposai à la chaleur ; elle se décolora peu à peu, et déposa une poudre blanche , qui, séparée par le filtre, et dissoute de nouveau dans l'acide muriatique , reprit les mêmes propriétés qu'elle possédait auparavant. 9.0 La dissolution de la terre dans l'acide muriatique n'est point troublée par le mélange d'une eau acidulée et chargée de gaz hydrogène sulfuré. o." Le sulfure d'ammoniaque, combiné avec une pareille dissolution, donne naissance à une couleur d'un verd sale, et il se forme un précipité d'un verd bleuâtre. Lorsque l'on verse du sulfure d'ammoniaque sur la terre blanche , elle se colore dans le même moment en bleu verdâtre. Expériences faites sur la substance blanche -par la voie sèche.
I. Cinquante grains chauffés dans un creuset
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perdirent douze grains de leur poids : aussi longtemps que la terre fut chaude, elle offrit une couleur jaune, qui disparut par le refroidissement. La terre, ainsi calcinée , est indissoluble dans les acides.
Lorsque l'on chauffe la même terre sur un
charbon, elle prend une couleur rouge, de laquelle elle passe au bleu d'ardoise , et elle se fond en une Masse informe, qui, après le refroidissement, présente une surface rayonnée. Il se pourrait cependant
que cette fusion ne fût occasionnée que par une petite quantité d'alcali adhérant à la terre. Fondue au chalumeau, sur.un charbon, avec dtz., phosphate de soude et d'ammoniaque ou de borax,
ou dans une cuiller avec du carbonate de soude, elle présente les mêmes phénomènes que le fossile
traité de cette manière.
La terre blanche, ainsi que le fossile, combinés avec un flux convenable, et appliqués sur de la terre à porcelaine, forment un émail d'une belle couleur jaune de paille. 5 . J'essayai enfin de réduire cette substance :je mêlai soixante grains de la terre blanche calcinée, avec trente grains de colophane pulvérisée ; j'exposai le mélange à un feu doux; la résine s'enflamma,
et la terre reparut avec la même blancheur. Je la divisai en deux parties ; je mêlai Pune avec vingt grains de verre et dix grains de borax, tous deux pulvérisés, que j'introduisis dans un creuset brasque : l'autre partie fut simplement mise dans un creuset brasqué , et couverte avec un pareil mélange de borax et de verre. Les deux creusets furent exposés au feu d'un fourneau de porcelaine , et donnèrent le même produit ; il consistait en une scorie raboteuse, brunâtre en dessous , en dessus d'un bleu grisâtre : .sa cassure était poreuse ; on y
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