Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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S-
)-
lorsqu'on l'a réduite en poudre : elle avait
(
par et l'on
cette opération, augmenté de 1 2 grains et . voit qu'on les a retrouvés à i de grain près. Cent parties de saphir contiennent par conséquent: Alumine. . . ( exp, XII.) . .. 98, , 5 o. Oxide de fer .
(cap. H.)
.
-; grain
( exp, V.) i: grain ( exp. XI.) grain
oi j 00.
'
Chaux
(cap. XIII, ) TOTAL
9 )
,
00, 50. 100, 00.
Comme , dans l'analyse Ta plus soignée , il y, a toujours un petit déchet, il faut attribuer au hasard
l'accord qui se trouve entre le résultat de cétte analyse et le nombre des parties que l'on avait employées. Sans doute cela provient du degré de siccité différent dans lequel se trouve l'alumine
même avec 14 précaution que l'on a eue de la faire rougir. Outre la peti:e quantité de chaux et d'oxide
de fer , qui peut-être même ne s'y trouvait qu'accidentellement, cette pierre précieuse ne doit son
existence qu'à une seule substance simple,. l'alumine. Ce n'est sans doute que par une force très-considérable d'attraction , et par une intime combinaison., que la nature est parvenue à changer une substance aussi commune que l'alumine , en un corps, qui se
distingue d'une manière si reinarquabie par sa
dureté , sa densité , son éclat et la résistance qu'il
oppose à l'action des acides. Ce n'est donc point l'identité seule des parties constituantes ,mais l'état -particulier dans lequel se trouve leur combinaison chimique, qui détermine l'essence des corps qu'elles forment.
DE S C R IP TION Des Soufflets cylindriques en fonte, du pays de Namur , et d'un moyen nouveau de les faire mouvoir par la pression dune colonne a' eau ; Par le C.
BAILLET
inspecteur ciLs
D A N S la visite que je viens de faire às forges et fourneaux situés dans les pays con,quis par les armées du Nord et de Sambre-et-Meue j'ai eu occasion de voir (à Marche-suNMeuse, une lieue et demie au-dessous de Nainur) des soufflets cy,
lindriques en forte connaître (1).
,
que je crois utile de faire
La construction de ces soufflets est simple et peu dispendieuse ; leur entretien est facile et sujet à peit de réparations. Ils peuvent servir à alimenter à-la-fois plusieurs feux ; ils n'exigent pas une grande force motrice, b et consomment beaucoup moins d'eau que les sourflets de cuir ou de bois. Cette différence est même telle que depuis qu'ils ont été établis à Marche, on a pu y multiplier le nombre des feux et doubler la fabrication.
Enfin ils présentent un avantage que n'ont pas
les soufflets ordinaires. Ceux-Ci , pour être mis en mouvement , exigent presque indispensablement l'intermède d'une roue hydraulique. Les soufflet:-. (i ) Des soufflets semblables ont été établis depuis peu dans l'entre Sambre et Meuse, et aux forges de Stnidtotir, près la-Chapelle.