Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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( 28 ) quefois en octaèdres. On ne sait pas enc.ore quer mélange constitue la mine de plomb verte, blanche 'et rouge (1 ). La première de ces espèces se présente sous forme de prismes hexaèdres tronqués,. ou avec des sommets également hexaèdres. L'autre espèce offre aussi des prismes tetraèdres ou hexaèdres , avec des sommets obtus. La troisième est spathique,.en parailélipipèdes, et n'a été trouvée,
à ma connaissance, que dans un seul endroit en. Le cuivre.
Sibérie ( Le cuivre accompagne souvent la roche de corne
et le mica ; il y est ordinairement plus abondant que dans la pierre calcaire, où on le trouve quel'quefois disséminé en petite quantité ( 3 ). Le quartz renferme ordinairement les minérais les plus riches ; le schiste en contient aussi quelque fois. Le
cuivre se trouve natif,' soit compacte, Soit dissé-
miné , soit en grains : à l'état de chaux , il est bleu,
vert ou rouge-brun. On donne à cette dernière
espèce de chaux, lorsqu'elle est en masse compacte, le nom de cuivre vitreux. Le cuivre, uni au soufre seul, forme la mine de cuivre grise ; lorsqu'il s'y ( )0n sait à présent que la plupart des mines de plomb vertes contiennent l'acide phosphorique seul ou uni à l'acide arsenique, que la mine de plomb blanche est ordinairement du carbonate de plomb ;enfin, que le plomb rhuge de Sibérie est un oxide de plomb rouge. (Aise, de Chim. I, o ;II, -2 07.) (z ) Lehnzan a découvert cette mine, et l'a décrite dans uné lettre adressée à M. de Ben en 1766. ("Note de l'Auteur,) (3) Le cuivre peut cependant être exploité quelquefois avec succès dans le calcaire , comme on le voit à Tunaberg , oit la gangue est de cette nature, et où néanmoins 1 e filon est aussi riche clans la profondeur qu'à la superficie. Je tiens de
.M. Hermelin ,
que les mines de cuivre d'Ela' kansbo et de
Mtirshytte ont de rnerne une gangue calcaire, ( Note de l'Auteur.),
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mêle un peu de fer, on a l'espèce de mine que les Allemands nomment fahlertz, et celle appelée mine kopparlapr ) . Une plus grande de cuivre a..2trée
portion de fer donne naissance aux pyrites cuivreuses , dont on trouve plusieurs variétés, entre autres à Rasvick en Dalie, et dans unpetit nombre d'autres endroits , en cristauX octaèdres oblongs. On connaît aus.i les cristaux de cuivre aluminiformes rougeâtres , qui , s'ils étaient malléables pourraient être considérés comme du cuivre pur. Les cristaux de cuivre bleus prismatiques, à pans rhomboïdaux, ressemblent beaucoup à ceux que l'art produit par la dissolution du cuivre dans l'alcali volatil. Cependant la couleur .de ces derniers s'altère plus. facilement ; car ils deviennent verts en perdant l'alcali qui entrait dans leur coniposi tion. Ne serait - ce pas à une décomposition semblable des cristaux bleus naturels , qu'on pourrait attribuer la formation de ce qu'on appelle minéral satiné ( atlasertz
Le fer , sous différentes formes , est répandu Le fer. avec profusion dans la nature. II semble servir, presque par-tout à lier les autres substances minétales ; il passe même dans les autres règnes. Il se pré-
sente, soit en roche , soit en limon , comme dans la mine des lacs et des marais, soit enfilons; quelquefois cristallisé en octaèdres ou en druses cellulaires ; enfin il se mêle à toutes sortes de matières , et prend une
multitude de fermes différentes (
m
) :
on prétend'
même l'avoir trouvé natif près de Steinbach ( ) M. Rinnzan, compte rin nombre considérable de terres et pierres d'espèces différentes qui contiennent du fer. .(Acad, ,Sztéde I7j4. ) Note de l'Auteur.