Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1795-96, volume 3)

45 ) , paroisse de Gray), ott trouve avec le cuivre un pétrosilex rouge qui ne contient jamais de parties métalliques , et qui est

Te district d'Atvidaberg

par conséquent ce que je nomme pierre de gangue. Dans les mines de Bonde, la roche est d'un granit rouge ; dans les mines de cuivre de Catherinaberg , la roche et un quartz micacé : quelquefois le filon principal est coupé par des veines ( skolar) qui renferment des substances d'une espèce entièrement différente ; dans la mine de fer de Normarks et dans celles de Brattfors près de Philipstadt , la roche est calcaire, mais les veines ont des salbandes de pierre °flaire mêlée à du minerai de fer, entre lesquelles

on trouvé une argile bleue tenant argent, et ensuite une argile grise. Quelquefois les diverses substances s'étendent sur des lignes tortueuses, mais toujours parallèles

les unes aux autres. On remarque une semblable particularité dans les mines de. fer de .Risberg près de Norberg , et sur-tout dans le Klokstreck ; le minerai est une hématite micacée , d'un gris clair , qui forme des bancs irréguliers et ondulés , et repose

sur d'autres bancs de roche à grenats, de quartz grenu ou vitreux, et de pierres quartzeuses et micacées, mêlées de schorls. Toutes ces substances s'étendent sur des plans dont les sinuosités , infiniment variées, sont cependant toujours parallèles à celles de la couche de minéral. En quelques endroits , le terrain tout entier paraît être composé_ de lits parallèles au filon principal. Dans les mines de fer d'Hôgberg ( district de Gry-thytte, ,dans .le gouvernement d'rebro , ouvrit, en:1.76O, une galerie qu'on prolongea jus'

qu'à la minière de Fors ; on n'y trouva, jusqu'à vingt-

sept brasses.de profondeur, que dela terre végétale

et des pierres , ensuite huit brasses de pierre ollaire,

mêlée de mica , un pouce de pierre °Haire

pure, une brasse de pierre calcaire .grenue , trois brasses de quartz micacé, quatre de pierre calcaire

grenue , deux de pierre calcaire dure verte et blanche, et enfin de la pierre calcaire mêlée de sehorl vert.

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XV. De l'inclinaisim- dés filons. L'inclinaison des filons varie plus ou moins depuis

la ligne à plomb jusqu'à une situation à-peu-près parallèle à l'horizon. Les mineurs ne s'accordent pas sur la quantité de degrés d'inclinaison qu'un filon doit avoir pour cesser d'être regardé comme vertical (staende), et pour être classé parmi les filons obliques (donkegig), &c.Pour établir quelque règle dans l'usage de ces dénominations, on pourrait nommer verticaux (sta'ende) ceux qui sont à-peu-près per-

pendiculaires à l'horizon , ou qui du moins ne s'éloignent pas de plus de s o ° de cette situation plantons ou rasans svâfvande ) , ceux qui ne font pas un angle de plus de jo degréseavec l'horizon et enfin filons obliques ou penchés' (ddillgige), ceux: qui tiennent le Milieu entre. les deux autres espèces.,

Si l'on jugeait'qU'il fallUt distinguer, aussi par- un nom particuIie les filons dont l'inclinaïs.on est moyenne entre' la situation verticale et l'horizon-

tale, c'est-à-dire qui font à-peu-près un angle de 4.5 O, on pourrait , comme les Allemands , leurdonner le nom de -filons plats ( {laite ). ( (i ) Ces dénominations sont à-peu-pl.-és cellè:ç dont les mineurs allemands font usage. lis nomment seiger, lés filons verticaux; donlege, les filons obliques entre 8o: et 45. ; flache, les filons' qui ont environ 45 d'inclinaison ; schwebend; les filons rasans,

depuis 45. jusqu'à io : enfin ils donnent à ce qui est parfaitement horizontal , le nom de sehlig, (Note da Rédacteur, ).