Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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transversalement par 'des filons dont fa puissance varie depuis un demi-pouce jusqu'à trois quarts d'aune ; ils s'écartent d'enViron 4.0 degrés de la ligne perpendiculaire , et s'inclinent vers le sud dans la mine supérieure , et vers le nord dans l'inférieure ; leurs dimensions sont sujettes à varier. Quelques-uns des filons principaux se cloisonnent en quelques'endroitS ; niais ils se réunissent bientôt après. La gangue est calcaire, quelquefois grenue ou écailleuse , mais lé plus souvent d'une nature
)
la profondeur par de la mine de fer. De même les filons de pyrites cuivreuses (11:l'on. exploitait autrefois pour en extraire le cuivre , ont donné dans la profondeur , du minérai d'argent ordinaire comme:: on le voit dans la mine. de, l'Enfant pe-rd.it frlorade-sonen ) à un mille de.Kungsberg. La mine de Sala étant une des plus singulières nne d'aYque l'on connaisse , je crois devoir consigner ici goie;'st,i,12'le
les observations que j'ai faites sur les lieux. La paroisse de Sala est en général un pays plat on !y voit des amas de roches ordinairement d'une autre
spathique. On y trouve çà et là du quartz mêlé avec du spath fluor blanc, bleu et violet, quel-
-nature que les bancs de pierre sur lesquels ils re,
quefois du minerai bitumineux ( IL)randertz
douce , les unes nues , les autres couvertes de bois. Sur les limites de la paroisse de Kila , la 'roehe pré. sente un mélange de mica et de cailloux. en petits grains ,fortement ap-o-lu.inés. A une moindre Qb
,
avec
de la sélénite et un peu de liége fossile. Les substances dont la gangue est accompagnée, sont des pyrites sulfureuses!, un peu de mine de cuivre jaune,
et de la blende jaune , rouge , d'un brun noirâtre ou d'un jaune pâle. L'argent natif forme la plus
grande partie du produit de ces mines; l'argent rouge y est rare, mais l'argent vitreux y est plus commun : on y ti cuve aussi un peu de galène mais en trop petite quantité pour suffire aux .travaux métallurgiques. Les filons sont presque toujours adhérens au roc ; ils s'étendent très-loin , tant
à la surface que dans la prbfondeur. Dans lee bandes pauvres, ils sont déprimés, ou du moins peu abondans _quand ils arrivent à des bandes d'une meilleure espèce , ils commencent à s'établir , du moins à donner des espérances , parce qu'on
est alors dans le voisinage des bandes nobles oi l'exploitation est la plus avantageuse; mais c'est sur-tout dans les bandes ferrugineuses , ou fallarter, , que .le produit est abondant et soutenu. Il se
-trouve rarement des filons de galène ; et s'il y en a quelques-uns cette substance est remplacée dans
posent ; on y trouve aussi des collines à pente
tance., aux environs du village de Trefots , on rencontre , pour la première fois , une pierre cal-
caire grenue, parsemée de grains de quartz. Entre la ville et la fonderie, le granit commence à se montrer dans un endroit qui a cela de remarquable que , de mémoire d'homme , le tonnerre y est tombé deux
fois. Du côté de Norberg, le terrain qui renferme les mines d'argent confine au pétrosilex. La séparation est marquée par des fissures remplies de terre et de petits fragmens de stéatites, de pétrosilex, &c. Les mines se .trouvent dansnin terrain calcaire ; mais
lorsque la pierre calcaire est à-grandes facettes et sans*métange , elle ne contient pas de minerai!, et se nomme roche ignoble: au contraire elle est métal-
lifère lorsque ses facettes sont fines', et qu'on y remarque un inOange de mica. II .y a dans cette roche une centaine de filons plus ou moins grands. dont la gangue est de stéatite ,. de talc, d'amianthe
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