Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1795-96, volume 3)

20 ) fond du creuset avec le laitier, au-dessous duquel il se forme' en* masses. Il faut observer aussi que l'ouvrier, pour augmenteria loupe , et fournir à la quantité de laitier nécessaire , a soin de jeter sur le charbon dont il a recouvert le premier cantaro de sable, une certaine quantité de Scories riches des fontes précédentes , sur-tout de celles de la forge d'affinerie, qui contiennent souvent beaucoup de fer, et qui ont été triées ( ) Quand la loupe est bien formée, ce qui arrive ordinairement au bout de trois -ou quatre heures l'ouvrier fait une dernière percée pour donner écoulement aux scories , et quelques minutes après ii porte la loupe sous le marteau , où elle est battue polir lui faire rendre tout le laitier qu'elle contient. Après quelques coups, on y soude une barre ou ringard de fer, et on continue de la forger pour en séparer toutes les scories , et les parties de fer aigre qui sont à la surface : on l'arrondit en cylindre , et lorsqu'elle n'est plus que d'un rouge obscur et qu'elle résiste sous le marteau on la reporte sous (

les charbons et le vent de la forge , où elle est tenue pendant un gros quart d'heure. Alors , la retire rougie à blanc et jetant des étincelles , la reporte sous le marteau et on la tire en barre par un bout. On coupe cette barre par le moyen d'une grosse hache interposée entre elle et le marteau ( ) Je crois que pour obtenir de l'acier plus pur et moins mêlé de fer, il conviendrait de n'employer , dans le tra4emerit le cette mine , que du laitier parce qu'il est beaucoup plus léger, plus poreux et plus 'friable que l'autre , et de tenir en bain la : masse à mesure qu'elle se sonne. Alors ces scories ne feraient que l'office de fondant , et le fer qu'elles contiennent ne se mêlant- point à l'acier , il est probable qu'il en serait plus pur. )ans ce cas il fisudrait repasser à la forge d'affinerie tous leS

f4ticrs riches avec les bartitures des maillets-. (Note de l'auree,)

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et on la jette toute rouge ,\claàs l'eau. L'autre partie de la loupe qui est restée attachée au ringard est remise à la forge pour y être réchauffée ; de là on la reporte sous le marteau , et on la tire de nouveau en barres. Ces premières barres sont .portées à la forge d'affinerie où on les chauffe, et où l'on en tire un bout sous le martinet , en barre de neuf lignes de diamètre : on trempe cette barre et on la casse ; si elle casse bien net , et si le grain se trouve être celui de l'acier ,- on achève de la tirer en barres en lui donnant plusieurs chauffes et trempant à chaque fois. Si au contraire , les barres en sortant de dessous le gros marteau , ne se trouvent être que du fer, ou un fer aciéreux , on les tire en barres carrées oh en barres plates sans les tremper. C'est .dans cet état qu'on les envoyait à Naples , où M. Castagna faisait vendre comme fer ou acier ferreux celles de la dernkre classe. A l'égard des barres de la première espèce , elles sont raffinées à Naples let vendues pour de l'acier; on pourrait très-bien les raffiner à la forge même. Le directeur en a raffiné une devant moi en la faisant tirer en verge ; cette verge a été réchauffée à blanc et repliée sur elle-même : on a soudé ensuite toutes les parties repliées , et après une nouvelle chauffe, on les a de nouveau reforgées et tirées en. verges.- L'acier, ainsi affiné , était d'un grain fin, égal , et offrait très-peu de-Pailles. .On pourrait l'amener à un 'degré supérieur de finesse , en le soumettant plusieurs fois aux mêmes opérations. Le fer qui provient de la forge d'Avellino est d'une excellente qualité ; il est très-ductile , et ne manque pas de nerf. L'acier est très-élastique, et je suis persuadé qu'en perfectionnant la méthode de l'affinage , on parviendrait à le rendre égal aux 1

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