Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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EXTRAITS D'OUVRAGES_ÉTRANGER S. B.
einer reise , &c. MERCKUNGEN aufVoyage aux Mines
Observations faites dans un de Mercure du Palatinat et du duché de DeuxPonts; par FR. baron de BEROLDINGEN vol, Publiées par BRANDIS. Berlin, Nicolai, 178$, un carte accompagné d'une in-12 , de 240 piteeS , pétrographique,
'A UTEUR -de cet ouvrage prétend prouver mines du que le mercure qu'on- trouve dans lesl'action des pays qu'il décrit , a été sublimé par sur appuie cette hypothèse feux souterrains :ii les observations suivantes I. La rive gauche du Rhin , et particuliérement le district qui renferme les mines de mercure, situaoffre un grand nombre de volcans éteints. La volcaniques est représentée tion de ces montagnes ( s ) ; la plus sur la carte qui est jointe à l'ouvrage qu'on rencontre près de considérable est celle Neukirch , en allant de Wolfstein au Stahlberg. L'auteur indique les autres entre Munster-Appell Sponet Môrsfeld , entre Moschel-Landsberg et beim près de Wolfstein , et enfin près de Bingert, plusieurs de ce côté , par les ) On en connaissait déjà ( .de M. Nau , inséré et par un mémoire 'oyages de Ferl,er , cahier du journal de -b'ablinger , endans le quatorzième tr'autres près de Flonheim , dans le territoire de Dorschheim demie près du Rhin, et dans le Burgerwald , à deux lieues et des substances volcaniques, que de ce fleuve. C'est aussi dans se trouvent les agathes d'Obereein.
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entre MoscheI-Landsberg et Sponheim. La dernière porte le nom de Lamberg. Dans tous ces endroits en voit des boules de lave en couches concentriques. Celles qu'on trouve près de Neukirch , ont jusqu'à t 2 pieds de diamètre; l'auteur n'en avait jamais vu d'aussi considérables. II.' C'est rarement, dans la profondeur que se trouve le minérai de mercure , sur-tout à l'état de cinabre, mais au contraire dans la partie supérieure des montagnes , et près de la surface du terrain.
Les galeries profondes qu'on a creusées pour l'écoulement des eaux , n'en ont ordinairement point offert d'indice. Cependant l'auteur convient que la mine de Môrsfeld fait une exception à cette règle générale.III. On sait que dans plusieurs de ces mines on trouve , avec le mercure , ou dans les veines que ce métal occupe , des gouttes d'asphalte ou de pétrole endurci., le plus souvent dans des druses de spath calcaire, quelquefois aussi dans une argile
molle qui en a été pénétrée. La montagne de
Môrsfeld , moins bouleversée que les autres montagnes en couches de ce pays , est celle où il s'en rencontre le plus , toujours dans la partie supérieure des fentes verticales et sur- tout dans celtes qui ne se terminent pas au jour. L'auteur attribue cet
asphalte à l'action du feu des volcans sur les
bouilles qui existaient à une cerraine distance de leur foyer. Cette action était- elle violente
houille a été consumée et ii n'en reste plus do traces. A- t-elle été moindre la houille a subi seulement une espèce de distillation. Le bitume qu'elle, contenait se retrouve dans le haut des fentes verticales , sur-tout lorsque l'issue -en était fermée par un banc d'argile. Par-mut où l'on
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