Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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6) Autres mines en Espagne.
2. En Espagne. Mine d'Almanden.
Introduction à l'Hist. -nat. et à la Géographie physique de l'Espagne ; par Gui!!. Boules ; publiée en espagnol par le chevalier d' .Aara ,
traduite en Français par Flavigny. Paris, Cellot et Jonibert , 1776. Il y en a une traduction
italienne par Fr. Aiiliia Palme.
On y trouve ,pag. 39 et suiv., la description détaillée de cette mine célèbre. Almaden est le dernier village de la Manche, sur les confins du royaume de Cordoue, dans la Sierra-Morena. La colline qui renferme la mine est de grès ordinaire, coupée par deux filons de la même
pierre, qui ont de 2 à 14. pieds de large, et où l'on 111
!Il
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trouve, avec le cinabre et le mercure coulant, de grosses pyrites sulfureuses , du quartz et du spath. Les salbandes de ces filons sont d'ardoise ; elles rendent, suivant cet
auteur, 5 à 6000 quintaux.
Observations sur ce qui se pratique aux mines d'Amalden en Espagne, pour en tirer le mercure, et sur le caractère des maladies de ceux qui
y travaillent , avec 3 planches. ( Alénib ires de l'Acad. des Sciences, 1719, pag, 461. ) Meinorias politicas y economicas sobre la indusiria las minas, &c. de Espaiia, par D. Engenio Laruga, Madrid, Espinosa , 1789 et années suiv. in-4.° Dans le 1,7 .` volume de cet ouvrage, publié en 1792,
on trouve au 84' mémoire, pag. 103 à 250 , l'histoire complète de la mine d'AImaden , et tout ce qui en a été dit par Boudes, Martim lloppensach , en 1782 , et Proust, dans ses Annales de Chimie. A une lieue à l'est d'Almaden, en un lieu nommé Crieras, sont deux filons de mercure vierge , que les ouvriers négligeaient encore il n'y a pas long-temps , n'étant accoutumés à exploiter Alinaden que du cinabre. Autres
Dans la montagne d'Alcorai , à- deux lieues d'Alicante, composée de pierres calcaires, est un
filon de cinabre qui disparaît à ioc) pieds de profondeur. ( Bowles I' .E.pagne
, page 65.)
,
Introd. à l' Hist. nat. de
Cet auteur dit qu'il y a dans cette même montagne beaucoup de corps marins pétrifiés , et des morceaux d'ambre. Un de ces morceaux était même traversé par une veine de cinabre.
Mercure coulant trouvé près de la ville de Saint-Philippe, à 27 pieds de profondeur, dans une terre calcaire, dure et blanche, accompagnée de pétrifications. ( Eid. ) Une couche de terre argileuse grise , qui; tra-
verse toute la ville de Valence, à deux pieds de la surface du sol , est remplie de gouttes de mercure vierge, sans mélange de pétrifications, (E.) Laruga , cité plus haut, dit que deux Espagnols voyageant dans la Manche pour en connaître les produetions minérales , trouvèrent dans la montagne du Gaskell° , près de Castellar de SaintTiago , canton des Infans , des mines de cinabre qui leur parurent fort riches. 3. En Italie. En Tàscàii.
A Levigliani , est une mine de mercure dans des filons dont la- gangue est de quartz , et où le ci-
nabre est souvent accompagné de pyrites. On a exploité cette mine avec succès au commencement de ce siècle ; paraît qu'elle est abandonnée. (Voyage minéral. en Toscane, par Targioni
Toetti, Il en existe mie traduction fiançaise. Paris,i79a.2 VOI. ) Journal des Mines , Pluviô'se, an 1r,