Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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Obsemticns géologiques.
bien plus de singularités; et c'est un des plus beaux spectacles que l'on puisse offrir à la curiosité d'un amateur d'histoire naturelle.
avec attention la correspondance et la siMititude des différentes substances qui composent les deux
un dés plus beaux et des mieux conservés qu'on
appelés
les Dé/iouquenzens de Saint-Demirgue; en exaMinant
rives des canaux ou détroits qui séparent hs ries, il est impossible de ne pas regarder cet Archipel comme les débris d'un grand continent , ecluré, bouleversé par -une irruption de l'océan, et dont le n'sultat a formé le go'phe du Méxique. Mais soit que la formation de cet Archipel ait été la suite de la même révolution , ou celle de plusieurs révolutions successives , il paraît démontré , principalement par l'examen d'une partie de
la côte du nord et de l'ouest de la colonie française 'de Saint - Domingué , ainsi que par des observalions faites dans quelques autres îles qu'il y a eu un abaistement progressif et trèsconsidérable du niveau de la mer autour de ces
îles. 1
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Anciens vo:cans, -
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ninéraiogiques de ces îles : c'est Ierés'ul(at de ces observations que je vais exposer ici., En consid rani la position géographique , et Pensemb'e des îles de ce vaste et riche Archipel, depuis la Floride jusqu'à l'embouchure de l'Orénoque , ces hauts fonds qui forment les îles de la Providence , et ces redoutables é...tieils
Une des premières et des plus curieuses observations générales que présente l'Archipel des A milles , est l'immense t'avait des- volcans dans
presque toutes les petites Antilles, depuis la Trinité jusqu'à Saint-Eustache. Les solfrières de la Martinique , de Sainte-L ucie, de la Dominique, de la Guadeloupe , ne sont que d'anciens volcans dont l'activité a diminué par 'le défaut d'aliment. Le volcan d, Sainte-Lucie a beaucoup de rapport avec la solfatare près de Naples ; mais il présente
On trouve aussi dans ces trois îles , et intme dans un grand nombre d'autres , d'anciens cratères bien Caractérisés. Celui qui existe à Sairr-Eustache,' appelé par les Anglais pl/nc/I-borv/, la boule à punch , à cause de la régularité de sa forme , est
puisse observer dans les Anti;les.
Les produis volcaniques 'sont d'une grande ( Lu Grenade en fournit une des espèces les plus rares. On en trouve à la Guade-
variété
loupe, près la basse-terre , qui pourraient. servir de preuve au système du citoyen Do/on-lieu sur l'ori-
gine des pierres poncés.- Mais en général
,
le
plus grand nombre des produits volcaniques , et sur-tout à Sainte-Lucie , est analogue à ces espèces de laves, dont ce naturaliste célèbre explique la formation , par ce qu'il appelle.fluidité ignée, et qui ressemblent aux rochest naturelles, au point d'avoir
été confondues avec elles par de sa-v-ans minéralogistes.
On voit dans le petit Archipel des Saintes entre la Guadeloupe et la Dominique, des espèces de colonnes basaltiques. Enfin , il y a dans l'île de (
)
Il faut prendre garde. de cbrifondre avec les véritables
produits volcaniques; des matières mises en fusion par des causes
accidentelles. On Sait que les defridlemens dans les colonies, commencent toujours pur l'incendie des substances végétales qui
couvrent le terrain qu'on veut-defricher. Cette méthode , qui a de très-grands inconvéniens pour la culture, lorsque le terrain est très-boisé , occasionrte aussi un changement tns-consideraVe dans la superficie, et quelquefois metne à une assez grande profondeur , ce qui puurrait produire quelqu'erreur dans les observa.tions minéralogiques, si l'on n'était pas informé de ce fait.
Ptod,iir,