Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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( 86 aussi la substance métallique a -pénétré dans les petits interstices de la roche; mais comme il est rare que l'on trouve dans cet état la pyrite cuivreuse
et la galène, tandis qu'on l'observe dans l'argent. natif, l'argent vitreux , l'argent 'rouge , le cuivre natif, le minerai d'étain, la pyrite sulfureuse et l'ocre rouge, cette disposition paraît 'dépendre de. l'attraction élective (ou affinité chimique ) que la substance de la roche a exercée sur le dissolvant de ces matières métalliques, et qui a déterminé le métal à se précipiter ( ). Peut- être aussi y a-t-il eu dans quelques cas attraction des molécules imbibition , &c. Au surplus , il n'est pas trèsordinaire que les roches soient ainsi pénétrées de substances métalliques analogues à celles que contient le filon ; cet effet n'a lieu que par places , et
Anomalie très - remar-
alors même la roche n'est imprégnée communément qu'à la profondeur de quelques pouces , et très-rarement jusqu'à deux ou trois pieds ( 2 ) Si ce qu'on assure de la disposition des filons
quable des fi- dans le Derbyshire en Angleterre , est fondé ; s'il est Ions du (Jerbyshire.
vrai que ces filons traversent d'abord une monta b,rie
de pierre calcaire en couches qui repose sur un banc considérable d'amygdaloïde ( toad-stone ) ; ( ) C'est peut-être de la même manière que l'On peut rendre raison d'un fait que les Mineurs attestent ; savoir, que dans l'étenr
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qu'on n'en trouve aucune -trace dans ce banc, tandis qu'ils continuent auedessous dans la même roche calcaire, - ayant la même puissance, la même direction et contenant les mêmes substances; enfin, qu'ils disparaissent et reparaissent alternativement suivant qu'ils rencontrent un banc d'arnygdaloïde ou de pierre calcaire , une anomalie aussi étrange contrarie, sans doute, la théorie de Werner; mais .elle ne renverse pas moins toute autre hypothèse par laquelle on pourrait essayer d'expliquer la formation des filons. Il est donc très - important de bien constater un fait aussi peu probable, quoique rapporté par Terber et Whitehurst , fait dont jusqu'ici on ne connaît point d'autre exemple , et
de s'assurer si les filons sont supprimés , à la rencontre de l'amygdaloïde, aussi complétemera qu'ou le prétend. Déjà PikAinto,-to/z, dans le premier vol.. de son Hist. nal. du Derbyshire, publiée en 1790 et Barber, un des élèves de Verner, , ont dit que dans plusieurs endroits de ces montagnes , les filons, se prolongent à travers les bancs d'amygdaloïde , et .Ferber Itii-même pense que les filons ne sont peutêtre que dérangés et éparpillés par la rencontre de cette pierre. Il faut au moins suspendre son jugement, jusqu'à ce que toutes 'ces circonstances aient été éclaircies.
due d'un filon qui traverse soit en longueur , soit en profondeur ; différentes natures de terrains , 'se trouve des roches où ce même filon et plus abondant en parties_métalliques , et d'autres oh il est plus pauvre. La mine dé Kongsberg en offre
III. Vues géologiques et connaissances pratiques
un exemple remarquable.
objections qu'il prévoit pouvoir lui être faites nous allons exposer les conséquences qu'il tire de son système. On verra qu'elles répandent un jour
(2. ) Dans les mines d'Alt-grün-zweig et de Himmelsfiirst, à Freyberg , on exploite , avec le filon , une lisière de gneis décompose , ainsi pénétrée d'argent vierge, d'argent rouge , 'même d'argent vitreux. A Kungsberg en Norwege , l'argent natif se trouve déposé superfictellemcnt sur un gneis , E.chiste micacé et une horn-blende schisteuse &c.
résultent de la théorie de l'auteur,
Après avoir suivi Werner dans ses réponses aux
nouveau sur ce que la géologie a eu jusqu'à présent de plus obscur , et l'art des mines de plusdifficile
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