Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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Cette partie de son travail nous a paru sur-tout
aussi neuve qu'intéressante. Les Mons Nous avons dit plus haut, d'après l'auteur , que qui ont la même ire dc- lorsque deux filons -se croisent , des deux est tion presen- toujours coupé par l'autre ; ce qui prow e évidenttentOrdinaiment que le premier était formé et déjà rempli, .,8Lnes s'ibslorsque le second a pris naissance. Dans les montances et appartiennent à tagnes traversées par beaucoup de filons , et où les tamiene for- exploitations sont anciennes et les fouilk s trèsmultipliées, on est à portée de reconnaître que les filons qui ont une même direction, renferment aussi des substances semblables et disposées d'une manière analogue ( ) En effet , la direction des fentes n'a
été la même , que parce qu'elles ont été produites simultanément ,et par l'action. de la même force ouvertes à la:même époque , elles ont dei aussi se rempliren même temps, etconséquemment recevoir Un même les mémés. dépôts. Ain i la théorie est parfaitement arrondissement offre des d'accord avec ce qui résulte de l'observation.
fik'" Souvent il des nant -àaPParte-
y a un troisième ordre de filons qui
époques très- coupent ceux- des deux premières époques pardifférentes, 'tout où ils .les croisent , et qui sont coupés à leur
tour par ceux du quatrième ordre, dont la formation est encore plus récente:Dans l'arrondissement de Freyberg, qui a environ deux my riam êtres de long
sur un de large , Verner annonce qu'il a reconnu
( ) En Bretagne, on regarde comme stériles tous les filons qui ont leur direction de l'est à l'ouest. Les meilleurs sont à-peuprès du nord au sud , ou du moins ne s'en écartent que de 45.0 à l'est et à l'ouest. Les autres directions n'ont jamais rien
.donné d'intéressant dans cette province. Si on les suit par quelques galeries, c'est moins Apdur y chercher des substances métalliques , que pour reconnaitre la nature du terrain , et s'as-
surer s'il n'y aurait pas de filons parallèles au principal , ou pour procurer de l'air , écouler les eaux, &c, Min. du ci:. Duhanael è scias', én,. T. IX.
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des filons appartenant à huit époques ou formations bien distinctes , caractérisées _par les substances métalliques que les filons contienne-nt , _l'état où elles se trouvent, les gangues qui les accompagnent, et la disposition respective de .ces différentes matières. Le nombre dé ces époques serait même, selon lui ,beaucoup plus multiplié, si au lieu de se borner aux filons mét.illiques , il avait comprisdans sa classification les filons de quartz , de spath pesant , d'argile et d'autres substances terreuses ou pierreuses. Non-seulement , aux signes dont nous avons Indices a.uxon peut parlé on peut reconnaître quels ordres de filons quers reCOnn.tre
sont antérieurs ou postérieurs les uns aux autres
la
et déterminer ainsi , dans l'histoire de la terre, différentes époques attestées par des monumens certains;
suivi de près
mais l'observation indique encore si les filons se sont formés dans un temps rapProché de celui où les montagnes qu'ils traversent ont commencé 'à exister, ou s'ils n'ont pris naissance que long-temps après. Lorsque les mon- agiles ne sontpas beaucoup plus anciennes que tes filons, ceux-ci sont , en géné-
ral , peu épais et adhérens; leur gangue participe beaucoup de la nature des roches environnantes, et celles-ci , à. leur tour , sont plus ou moins mélangées des substances métalliques et autres que les filons renferment. C'est ce qu'on remarque , particulièrement, dans les filons d'étain de G eier, d'Ehrenfrie-
dersdorf, et d'Altenberg en Saxe. Quelquefois le initierai d'étain ne s'y trouve que près des salbandes,
ou même dans la roche des parois , tandis que te milieu des fentes est rernpli de pierres ou de terres stériles, qui paraissent s'y être déposées après coup et à la suite d'un second écartement. ( ) Plusieurs ) La plupart des mines en amas , nominées stochverke par les Allemands , ne sont autre choe qu'une multitude-de fentes
fortnaiion des fions a celle de fa lin stagne QCCU-
peut.