Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1795-96, volume 3)

( 91 ) fer (mine de fer spathique ), sont encore postérieures.

Ensuite vient la mine agileuse , puis la mine attirable, également argileuse, qui se trouve dans les montagnes de trapp ; et enfin la mine en grains qui est la plus récente de toutes. Les pyrites sulfureuses se sont formées à tontes les époques, excepté

néanmoins l'époque la plus' reculée ; car on ne les rencontre point dans les filons antiques. Il y.-a de même cl-s époques pour les substances

vue !erniabies sur Tes

piestes qd qui accompagnent les métaux dans leurs filons. Fe mer compte parmi les plus anciennes de ces "r""e a ganguux substances , le feld-spath , le schorI , la topaze , béril. Ce n'est aussi que dans les filons antiques qu'on trouve le mica gris et le mica vert. Parmi Tes substances calcaires , les plus anciennes paraissent être le spath fluor et l'apatite ( fluate et phosphate de chaux). Le quartz appartient à Presque toutes les formations , y compris la plus' ancienne de toutes. La wakke (i) et la basalte sont du nombre des gangues dont l'origine est en quelque sorte, moderne. Le gypse (sulfate de chaux) paraît être une des plus r'écentes. Il suit de ce qui vient d'être dit, que certaines substances métalliques affectent de préférence les montagnes antiques , et. que d'autres se trouvent indifféremment dans celles-là 'et dans les plus anciennes des montagnes secondaires. L'étain ne se rencontré point dans les montagnes calcaires , (

)C'est ainsi que

Werner

écrit ce mot. La plupart des

auteurs allemands écrivent grade. Il ne s'agit pas ici des débris de fragmens de roche auxquels les Allemands donnent aussi le nom de wac-Aen. , quelle que soit leur nature , mais d'une

espèce de pierre particulière ,. décrite d'après I Verner, , par le citoyen Berthout, dans son exposition des caractères extérieure des fbssiles, page s3 1.

93 Y Ta calamine dans les roches primitives ; l'argent se' trouve très -rarement dans les montagnes granitiques. Il est quelques substances qui paraissent n'avoir pas été contenues dans les premières dissolutions , ou qui , du moins , n'en ont pas été précipitées alors ; elles ne l'ont été qu'à une époque où ces dissolutions ne recouvraient déjà plus les hautes montagnes, ou peut-être n'ont-elles pas trouvé 'de fentes ouvertes où elles pussent pénétrer. Quant aux montagnes secondaires ou d'alluvion , elles ne contiennent d'autre métal que du fer, et quelque-

fois de petites quantités de galène et de pyrite cuivreuse.

Aucune matière charbonneuse ne 'se trouve,

suivant Werner, dans la masse des montagne S primi-

tives (1) ;' on ne commence à en rencontrer que

dans les montagnes -en couches les plus anciennes. Le sel gemme lui paraît d'une formation beaucoup

plus récente encore. Certaines substances métalliques et pierreuses métaux c., gen vont presque toujours ensemble , tandis que d'au- pierres vont ordinaites ne se rencontrent jamais dans les mêmes g/hes. reme L'étain est ordinairement accompagné par le semble. wolfram , le tungstène , la pyrite arsenicale , la topaze-, le spath fluor , l'apatite , le schorl , le mica, Ta chlorite et la terre verte. Presque jamais if ne se trouve avec l'argent , le plomb , le cobalt , et aussi rarement avec le' spath pesant , le spath, calcaire et le gypse. Il est assez rare de le trouver uni à la blende et à la pyrite cuivreuse. Le zinc , à l'état de blende ou de calamine , accompagne presque toujours la galène. ( ) Cette assertion de Werner ne paraît pas exacte. La plombagine et la hohlItlende sont des combinaisons du carbone, qui

se trouvent dans les montagnes de première formation.