Journal des Mines (1795-96, volume 4)
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l'étang de la Ferrière , et dans le pré du Guépié près de la Fieffé ( ). Nature du terrain,
Le sommet des côtes que suit cette mine offre des roches quartzeuses dont la cassure est quelquefois vitreuse et quelquefois grenue. Le mur, ou la paroi inférieure de la Mine , présente une roche bleue , scintillante, très-argileuse ( que, je classerai parmi les roches de rschorI ) , que les mineurs appellent verdi-ilion. Au toit ou à la paroi supérieure , on trouve un schiste noir, de dureté variable , que les mineurs appellent paré noire. Sur la pente de ces schistes on observe d'autres
schistes plus argileux, plus tendres et de couleur jaunàtre, que les mineurs appellent argéolette.
pieds. Souvent aussi on rencontre dans cette -Mine des
salards ou des crans qui la barrent.
Ces alards sont des grès ferrugineux ou épars irrégulièrement dans la couche , ou la traversant et joignant les deux parois opposées. On évalue à 42 ou 45 livres pour cent la richesse çie cette mine. La fonte en est grise, mêlée de facettes brillantes. Le fer qui en résulte est cassant à froid. .
.
On emploie cette mine aux fourneaux de
Varenne, de Champ-Segré, de Bagnoles , de la Sauvagère , et quelquefois de Cossey.
argiles plus ou moins sableuses, mêlées de fragmens argéolette et de mine de fer.
La mine est elle-même divisée', en trois couches
fond de laquelle ils pratiquaient un aqueduc en pierre sèche , large de 5 à 6 décimètres et haut
différentes : une de .couleur rouge près du mur, appelée mine rouge; une de couleur brune au milieu,
appelée mine bâtarde; et une de couleur noire au toit, appelée mine noire.
Les joints de ces différentes couches sont ordi-
aussi ces joints sont contournés : c'est ce qu'on appelle mine torse, et ce qui arrive toujours dans les parties étroites et étranglées de la mine.
à l'aide d'un seau et d'une bascule, ce qui exige peu de dépense , les eaux étant peu abondantes.
Quoique l'épaisseur de cette mine soit généralement de 8 à r o pieds, il n'est pas rare de la voir
On exploite actuellement au Brulé , à la Fieffe , au Grand-Paré et au Grand-Pont.
(i ) La carte de l'académie est inexacte en éet endroit Fieffe y est mal placée; le ruisseau du Guépié n'y est pas
fa
&c
Richesse et
quafité de fa mine.
Fourneaux où on emploie cette mine.
=Moyens
d'exploitation.
dé 6 à 9, qu'ils recouvraient de terre et de déblais. On compte aujourd'hui seize ou dix-sept tranchées anciennes , dont plusieurs sont en bon état. On a toujours suivi, et on suit encore la même méthode , et quand on veut exploiter au-dessous des tranchées, on élève les eaux jusqu'à leur niveau
nairement -bien suivis et bien réguliers ; quelquefois
Accidens.
augmenter, et former des sacs ou nids de 20 à 25
Les anciens, en extrayant la crête de ces mines jusqu'à une profondeur de 25 pieds se débarrassaient des eaux par une, tranchée ouverte faite en travers de la mine, et plus ou moins profonde, ait
Enfin, dans le fond de la vallée on trouve des
Caractère particulier de cette Aline.
)
Dans_ ces trois derniers endroits , on reprend l'extraction au niveau des anciennes tranchées , à 20 Ou 25 pieds -de profondeur.
Lieux d'exploitation actuelle.