Journal des Mines (1795-96, volume 4)
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diurnes ne marcheraient pas en sens contraire ;
, si celle d'Antibes , qui a le continent au. nord et seulement des mers au midi, ne décli-.
nerait pas le matin du côté de l'ouest , comme faisait celle de M. Canton , tandis que celle de la Hague,
qui a le continent au sud et la mer au nord , dé-
clinerait en même temps à l'est. En effet, M. Canton, qui faisait ses observations à Londres , avait au
nord de son horizon magnétique, la plus grande partie de l'Angleterre et toute l'Irlande ; et ainsi il devait avoir la variation à l'ouest. le matin , et à le soir, comme il l'a observée ; car il est.: certain que les mers préservent les terres qu'elles
couvrent , de l'action du soleil , et qu'ainsi l'attra c-tion de ces terres ne doit point varier par la chaleur
qui émane de cet astre, 8.°HEn répétant et en variant avec soin ces observations dans les lieux choisis avec discernement,
on décidera si la variation diurne régulière tient à. -une ,cause générale, mais dont l'action soit cependant 'susceptible d'être suspendue ou troublée par des causes locales ; ou si , au contraire , comme le croit M. Van-Swinden , on doit croire que la variation diurne n'est point un phénomène cosmique , ou qu'elle ne dépend point d'une cause générale inhérente au globe, et qui agisse par-tout suivant la même loi. 90 Y a-t-il quelque action proprement dite du fluide magnétique sur le fluide électrique; ou n'y a-t-il .entre ces deux fluides qu'une ressemblance de propriétés ou de manière d'agir o.' Est-il bien constaté , comme le croit M. -Van-Swinden , que les aurores boréales agissent sur l'aiguille aimantée, et peut-on concevoir le mode de cette
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y y." Même question sur la lumière zodiacale..
2.° En général , la théorie de l'aimant est encore si éloignée de sa perfection, même dans partie qui dépend uniquement de l'observation qu'il est bien à souhaiter que l'on multiplie les observations et les observateurs , sur-tout pour ce qui concerne l'inclinaison de l'aiguille. Quant à la déclinaison et à ses variations , M. Van-Sivind'n a donné un bel exemple d'exactitude, de constance dans les observations, et de sagacité dans l'art de
classer et de comparer les résultats. Il est bien à désirer que cet exemple soit suivi dans des situations et sous des climats différens. Il est , par exemple,
à souhaiter que l'on détermine avec précision les bandes de la terre où la déclinaison est nulle , et leurs changemens de position, et de même pour l'inclinaison.
CÉAPITRE XXII. Erreurs à éviter dans les observations relatives à la Géologie. I.° II y a des erreurs dans lesquelles if est facile
de tomber, lorsqu'on n'a pas un long exercice de l'art d'observer dans un genre donné, et contre lesquelles il est utile de prémunir au moins ceux qui commetwent. 2.° Il est très-facile de se tromper sur les dietances relatives à des obiets éloignés. l'Otites les étoiles et les planètes paraissent à la même distance. Les montagnes éloignées paraissent être toutes dans
le même plan. Ainsi, celles qui sont situées fort loin derrière d'autres, paraissent faire corps avec celles-ci ; en sorte que l'on croit voir des chaînes suivies et non interrompues , lors même qu'il n'y