Journal des Mines (1795-96, volume 4)
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( Sa couietir et
ses reflet, ci, toyans.
t2
(
)
Cette pierre est d'un verd jaunâtre , ou suivant
l'expression d'Eminer/ing , d'un verd d'asperge, tirant quelquefois sur le brun jaunâtre. On lit dans l'article ci-dessous, traduit de Klaprotk, par le citoyen Recht, que sa surface est chatoyante comme celle de l'adufaire : elle a effectivement des reflets d'une couleur laiteuse, mêlée de bleuâtre, mais qui partent de son intérieur ; j'ai même remarqué qu'ils étaient sur un
pian parallèle à l'une des faces des cristaux que j'indiquerai plus Las, ce qui a lieu également pour l'aduIaire. Il est très-probable qu'ils sont occasionnés par une légère séparation entre les lames naturelles du cristal , d'où résulte un effet analogue à celui de l'expérience de Newton sur les anneaux
La dureté de la cymophane approche de celle de la gemme orientale. J'en ai pesé à la fois sept cristaux
Dureté et pesanteur spécifique.
dont le poids total était de 5,188 grammes ou de 97 grains , et qui m'ont donné pour la pesanteur spécifique de cette pierre, 37,961 , quantité un peu plus forte que celle qui a été déterminée par Klaproth.
a plus d'étendue dans les morceaux d'une forme arrondie , c'est-à-dire qu'on les voit plus long-temps, à mesure que l'on fait tourner la pierre ,au jour
ondulée; mais on y aperçoit aussi des lames dans
La cassure de la cymophane est en général
parce que la courbure de la surface permet à un
deux sens perpendiculaires l'un sur l'autre. Emmerling
change de position. C'est de ces mêmes reflets, ou de cette espèce de lueur flottante dans l'intérieur de la pierre , que j'avais emprunté le mot de cymophane , adopté depuis par plusieurs naturalistes , et en particulier par le
sur les différens cristaux que j'ai eus entre les mains mais les formes de ces cristaux étaient plus composées que celle qui vient d'être indiquée. La lig. Lére
plus grand nombre de rayons émergens de se diriger successivement vers l'oeil , tandis que la pierre mot Lym
Sibérie,
Ayant voulu éprouver si la cymophane avait la double réfraction, j'en ai fait tailler un morceau en forme de prisme, dont l'angle réfringent était d'environ 24 degrés , et les images des objets observés à travers ce prisme ; m'ont toujours paru simples.
colorés. Le champ des reflets, si je puis parler ainsi
Origine du
déjà été appliqué depuis long-temps par Irallerills , et a continué de l'être par différens naturalistes, aux cristaux prismatiques hexaèdres qui se trouvent en Sibérie, et qu'on a nominés aussi aigles -marines de
citoyen Daubenton, dans son Tableau minéralogique édition de 1792. Celui de chrysobéril , qui signifie un bénii d'un jaune d'or, et que le célèbre Werner lui a donné , après .avoir reconnu qu'elle formait une
espèce à part , pourra paraître moins convenable, parce que cette couleur n'a jamais été observée que je sache, dans la pierre dont il s'agit , et plus encore, parce que ce mot annonce un rapport avec le béni. Or le nom de béni qui est synonime de celui craigue7marine et qui doit lui êtré préféré , a
Réfraction.
struchire et orne cristal-
dit que les cristaux de cette pierm sont des tables en hexagones allongés, dont les angles sont égaux entre eux , c'est-à-dire qu'ils sont tous de s2 Od ce qui s'accorde avec les observations que j'ai faites
représente la variété que j'ai observée le plus ordinairement; c'est un prisme à huit pans , terminé par des sommets à six faces : les pans sont deux héxagones réguliers; savoir , gohlrn et son opposé
quatre trapèzes h e t I, fg n m, &c. et deux rectangles ; savoir ,betset son opposé. Les faces des
sommets sont quatre trapèzes c o h e, c o gf , &c. et deux rectangles a b e c, a d f c. Je joins ici les mesures des angles, déterminées par le calcul thé oriqué
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