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Journal des Mines (1795-96, volume 4)

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Semblable à celui du grenat, que ron peut aussi" considérer comme- un prisme hexaèdre à sommets trièdres. Mais dans le diamant , les dodécaèdre sont toujours curvilignes, faces du ce qui indique une variation dans la loi du Au reste , on sait qu'en général décroissement, forme curviligne sont l'effet d'unelès cristaux de, cristallisation précipitée, dans laquelle il y a des espèces de sauts et d'interruptions. J'ai fait des recherches particuPères sur les courbes qui variable de décroissement, résulteraient d'une loi comme celles où le. nombre des rangées soustraites suivrait la progression , 5 , &c. ; mais je me borne à indiquer ici ce point de théorie dont le développement n'est pas de mon objet. Les minéralogistes ont admis aussi forme de diamant à vingt - quatre faces ; c'estune la forme précédente dans laquelle les deux triangles qui composent chaque rhombe, sont un peu plus distincts, ce qui fait , au lieu de_ douze rhombes , vingt-quatre triangles toujours curvilignes. Enfin, on a reconnu qifil à quarante-huit facettes. On existait des diamans aura une idée de cette forme, en supposant que dans le diamant à vingtquatre facettes, chaque triangle par une légère saillie, qui, en est partagé en deux aboutit au 'milieu de la base. partant du sommet,. J'ai observé beaucoup de diamans ceux dont la surface était bombée bruts, et tous: rapporter à cette dernière forme. m'ont paru se En y re. gardant de près , j'y apercevais toujours , au moins surune partie des faces , la petite saillie qui sousdivise chaque triangle en deux; il est vrai qu'assez souvent cette saillie était comme déplacée ; elle ne répondait pas exactement à la hauteur du triangle, mais elle en divisait ia surface en deux

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.portions plus ou moins inégales. Si cette observation

était constante , toutes les variétés diamans à faces curvilignes sé réduiraient à une seule, que l'on pourrait appeler diamant sphedidal. Berg-mann ajoute que la nature des diamans étant lamelleuse , il faut , pour les diviser , les attaquer

suivant la direction de leurs feuillets; c'est ce que les lapidaires appellent cliver: J'ai reconnu , en voyant cliver des diamans , que la forme primitive de ce minéral était l'octaèdre régulier ; en sorte

qu'if a la même sructure que le fluate calcaire. Je conserve une lame détachée d'un diamant sphéroï-

dal ; dans laquelle la hauteur du triangle mis à découvert par le clivage, est d'environ 3 lignes. La surface de ce triangle est très - nette, et en faisant tourner la laine à la Itunière , on y voit des fractures qui indiquent fa position des autres faces de l'octaèdre. Mais , malgré l'habitude qu'ont les lapidaires d'estimer à l'oeil le sens dans lequel un diamant doit être clivé , il m'a paru que ces ar-

tistes ne rapportaient point les coupes produites par le clivage à une forme déterminée , et j'avais peine à leur faire concevoir qu'il fût possible, en multipliant les coupes , de voir sortir d'un diamant brut un octaèdre régulier. On, citerait une infinité d'autres exemples, qui'tous tendent à prouver combien il serait intéressant que la pratique des arts fût éclairée au moins par les notions ordinaires

de la géométrie, si utiles pour exercer l'homme à combiner ses idées et ses opérations. Bergmann est très-peu exact dans ce qu'il dit du

rubis : les pierres de cette espèce qu'il indique comme étant cristallisées en oetaèdres , sont les. rubis nommés spinelle ou balais, suivant la différence de leurs teintes. Il cite le Pégu comme

étant le lieu natal de ces rubis, et ajoute qu'on

Rubis,